MICHAEL SCHENKER FEST Revelation [ 2019 ] |
||||
CD Album Durée : 57.41 Style : Heavy-rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 27 novembre 2019 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Je vous avoue qu’il y a des lustres que je ne me suis plus intéressé à la carrière du guitariste, j’avais pourtant été grand fan dans ma prime jeunesse du Michael Schenker Group, et de ses albums mythiques, MSG, Assault Attack, Live in Budokan et Rock will never die, où l’ex-Scorpions et ex-UFO abordait l’instrument d’une manière assez originale par rapport à ses confrères de l’époque, plus préoccupés à batailler sur des records de vitesse de montées et descentes de notes qu’à composer de vraies mélodies provoquant quelque émotion. Ce tout nouvel album me reconnecte avec sa musique et me donne envie de me replonger dans ses œuvres les plus récentes. Je l’avais vu en concert il y a quelques années et j’avais retrouvé un peu du feeling de l’époque, il était d’ailleurs brillamment accompagné de l’excellent Doogie White au chant et les deux ex-Scorpions Herman Rarebell (batterie) et Francis Bucholz (bass). C’est exactement ce que je retrouve dans ce Revelation, la présence des quatre chanteurs charismatiques qui ont jalonné les albums de Michael y est pour beaucoup au niveau de la qualité, on retrouve donc aux côtés du fameux Doogie l’excellent Graham Bonnet, Robin McAuley et Gary Barden, celui-ci étant premier chanteur du premier album de MSG. Simon Philips (actuel batteur de Toto) est également de la partie et tout cela nous donne treize titres reflétant parfaitement le style passé et actuel du musicien. Nous avons donc droit à du bon Heavy-rock typé 80’s (Rock Steady, Headed for the sun, évoquant un certain David Lee Roth dans les intonations vocales), nous nous délectons de bon shuffle bien sentis qui font bouger tout notre corps (Silent again, Lead you astray), on ressent également le bon Heavy vintage époque MSG (Under a blood red sky, Crazy Daze, Behind the smile, où l’ombre d’un certain Dio plane fièrement), quelques petits instants de vitesse à la double grosse caisse métronomique dans We are the voice, et de purs moments de bonheur mélodiques instrumentaux, comme dans Ascension (on est proche de l’excellence de l’époque Into the Arena !) Point de vue musicalité, Michael Schenker et ses amis chanteurs n’ont rien perdu de leur superbe, le six-cordiste manie le manche avec dextérité sans en faire trop, sans fioritures mais avec toujours autant de tact et de précision, son jeu s’est même fait plus humble, plus classe, la sagesse de l’âge sans doute… Revelation est un très bon album de Heavy vintage comme on en fait encore quelques-uns actuellement, mais très peu quand même… |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|