JINGER Macro [ 2019 ] |
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CD Album Durée : 42.00 Style : Metalcore |
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Chronique : 25 novembre 2019 , réalisée par inglewood | ||||
En 2019, il n’est plus besoin de présenter les Ukrainiens de Jinjer. Le groupe explose vraiment en 2016 quand il signe avec Napalm Records et sort l’album « King of Everything », véritable tuerie pleine de titres puissants et hargneux. J’ai eu l’infini privilège d’assister en 2016 à leur concert parisien du Bus Palladium, qui a bien entériné mon grand intérêt pour le quatuor. Enchaînant tournées dans divers endroits du globe en premières partie, ils jouent désormais headline en 2019. Ils sont d’ailleurs de passage en décembre à Paris. L’ascension est fulgurante et méritée. Ce qui nous occupe aujourd’hui, c’est le petit nouveau, « Macro » qui succède au EP « Micro » sortit en janvier 2019. Le sentiment général est un sentiment de maturité, on a l’impression que les compositions sont plus fouillées et que les musiciens sont allés au bout de leurs envies. Il faut bien avouer qu’il est bien difficile de cerner complètement Jinjer, on a une solide base de metal progressif, du djent, du hardcore ou du death metal mais … aussi du reggae et du jazz… Moi j’y entends beaucoup de Meshuggah surtout le morceau d’introduction « On the Top » qui démontre une belle maîtrise du rythme. Ce titre qui n’est pourtant pas le meilleur à mes yeux est pourtant une belle vitrine de ce que propose Jinjer dans cet album, grosse section rythmique, riff efficace, des growls musclés et un refrain mélodique mémorable, la signature … Les quatre premiers titres sont des bombes ! Remarquables de composition et de prouesses techniques mais aussi mélodiques, ils démontrent l’aisance qu’a développé ce groupe depuis les dernières années. Deux titres se distinguent, « Judgement (& Punishment) » avec ses parties de couplet reggae qui montrent une facette inédite de Jinjer. Le second titre qui, pour moi, se distingue est « Retrospection », magnifiquement écrit et chanté en Russe (juste le début du morceau, quel dommage), le riff est en béton et déclenchera un headbang immédiat. Une tuerie qui doit être redoutable en live. Après ce début en fanfare (4 premiers titres), il s’ensuit deux morceaux moins intéressants « Pausing Death » et « Noah » dont rien de particulier ne ressort à mes oreilles, sans dire que c’est mauvais, les riffs tournent un peu en rond. Deux titres moyens sur un album avec de telles pépites, ce n’est pas bien important. Le final est épique jusqu’au final « lainnereP » qui fait référence au titre du EP « Micro », « Perennial ». C’est une sorte de remix atmosphérique où Tatiana hante les couplets. C’est absolument magnifique et encore une fois assez déroutant (dans le bon sens). Bref, avec ce quatrième album, Jinjer fait preuve d’audace et nous montre que le groupe a mûri et est devenu vraiment adulte, cet album est fondateur de la volonté des Ukrainiens de conquérir les sommets. Tout est là pour séduire le plus grand nombre, de la composition à l’interprétation jusqu’au mix où tous les instruments sonnent diaboliquement épais et groovy. Beau travail, hâte de découvrir ces nouveautés en live. |
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