QUIET RIOT Hollywood cowboys [ 2019 ] |
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CD Album Durée : 45.55 Style : Hard-rock |
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Chronique : 20 novembre 2019 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Quiet Riot poursuit son petit bonhomme de chemin depuis leur formation en 1973, leur période de gloire début 80’s hélas révolue, traversant les décennies contre vents et marrées, essuyant hélas les tempêtes et les décès de certains membres, sortant un album tous les quatre ou cinq ans, avec toujours autant de fidélité au style Hard-Rock classique et brut de décoffrage. Après le décès de leur charismatique chanteur Kevin Dubrow il y a douze ans, et sans aucun membre originel, seuls le batteur Frankie Banali qu’on ne présente plus (batteur de WASP notamment de 1992 –oui, c’est lui le fou furieux de Crimson Idol ! - à 2004) et le bassiste Chuck Wright restent sur le navire depuis 1982 et perpétuent l’existence du groupe. Ils sont accompagnés cette fois du guitariste Alex Grossi, qui officie dans le groupe depuis 2004, et de James Durbin, toute jeune recrue depuis 2017, qui a désormais la délicate tâche d’empoigner le micro et de succéder à Kevin. Alors cet album peine à me passionner, la production très en-dessous de ce qui se fait actuellement ne plaide pas en sa faveur, le son est très inégal à chaque morceau, les rythmiques et soli très basiques ne décollent jamais vraiment et la voix de James, suraiguë et criarde, sent l’amateurisme à plein nez. Choix étrange que ce chanteur, au timbre proche de Kevin mais encore plus criard et très désagréable sur la longueur. On retiendra quelques titres qui font taper du pied et remuer la tête, «Heartbreak city», « Change or die », « Insanity », Hellbender », mais pas de façon frénétique. Quand on pense que Randy Rhoads, Rudy Sarzo et Tracii Guns entre autres sommités du rock américain ont fait partie de ce groupe, on se demande parfois quelle raison pousse certains musiciens à continuer leur carrière sous le même nom qui les a rendus célèbres, l’inspiration s’étant depuis des lustres évanouie dans les méandres du temps. Qu’ils sont loin, les charismatiques Quiet Riot I, II, III, Metal health et Condition Critical, qui ont fait la renommée des américains, cet album sent un peu la naphtaline, à défaut de sombrer dans les abîmes de l’oubli. |
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