PRETTY MAIDS Undress your madness [ 2019 ] |
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CD Album Durée : 43.10 Style : Heavy-metal mélodique |
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Chronique : 20 novembre 2019 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Les danois de Pretty Maids nous reviennent avec ce nouvel album, “Undress your madness”, sortie comme d’habitude largement relayée par internet et les réseaux sociaux, à coups d’annonces régulières et de videos « youtubesques » largement partagées. Il est quand même bon d’être soutenu par un label à notre époque, quoiqu’on en dise. Soyons francs, Pretty Maids ne révolutionne pas le genre, loin de là, mais pour moi qui suis fan de la première heure et qui ai encore le « Red Hot and heavy » (1984 !) en vinyle chez moi (eh oui, j’étais un metalleux très jeune et très précoce), c’est toujours un bonheur de découvrir une nouvelle sortie de ce groupe. Je suis ultra fan du côté bipolaire de la voix de Ronnie Atkins, qui peut passer d’une douceur claire et profonde à une agressivité éraillée en une fraction de seconde, lorsqu’il s’aventure dans son registre médium, toujours très maîtrisé. Je trouve que même s’ils ne se renouvellent pas trop, ils se bonifient d’année en année, avec une production toujours plus puissante et équilibrée, et des compositions grandement efficaces et consistantes. Nous avons donc droit à un florilège de tubes de style Heavy-Metal classique, rodé à l’extrême, écoutez plutôt : « Serpentine », « Firesoul fly», « Undress your madness » et « Runaway world », tous plus excellents les uns que les autres, rythmiques furieuses, voix superbement mixées, refrains imparables et mélodieux ornés de chœurs exacerbés, claviers discrets mais sans qui Pretty Maids ne seraient pas ce qu’ils sont. Les ballades sont de circonstance, « Will you still kiss me if I see you in heaven » fait son petit effet au moment voulu et comme souvent, les chansons grand public passées, nous nous délectons de morceaux un peu plus osés comme ce « If you want peace, prepare for war » accrocheur à souhait et muni d’un refrain qui me fait frissonner à chaque écoute grâce à ses belles harmonies, et surtout l’excellent « Slavedriver », dont le chant se fait encore plus hargneux et entraînant dans les couplets, et se calme un instant, très doucereux sur le pont du milieu accompagné de quelques nappes de claviers aériennes.. Le savoir-faire et l’expérience ne trompent pas ! « Shadowlands » continue à nous asséner des rythmiques implacables, le feeling de ce titre n’aurait pas dépareillé sur un album de Whitesnake, ou même sur un bon vieux Def Leppard. La voix se fait à nouveau superbement colérique sur « Black Thunder », avec une technique de haute voltige, titre qui doit exceller en live, on croirait une furie du groupe Rage. Une dernière ballade pour le final, « Strenght of a rose » distille le côté délicat mais toujours puissant de la finesse du groupe et c’est déjà terminé. C’est souvent comme cela chez Pretty Maids, les morceaux sont plus entraînants les uns que les autres, on se met dans le bain jusqu’à s’immerger de mélodies et d’entrain et on ne voit plus le temps passer. C’est le lot de tout groupe d’exception, je pense. « Undress your madness » frôle les meilleurs albums du groupe, malgré mon amour inconditionnel pour Future World (oui, ça date je sais..), de Pandemonium, Carpe Diem et surtout de Motherland et Louder than ever, où beaucoup de compos avaient été retravaillées pour encore plus de puissance et de régal sonore, et où trônaient quelques inédits qui ne rougissaient pas de leurs travaux passés (jetez une oreille sur « Deranged », extraordinaire !). Mais ce nouvel opus ravira les fans du groupe, proches ou lointains, et peut-être séduira-t-il d’autres esprits plus jeunes et qui semblent réellement et de plus en plus nostalgiques du Heavy-Metal des années 80 - 90. |
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