TREPAN'DEAD Obsessional Dysfunctions [ 2006 ] |
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Durée : 40.00 Style : Grind / Death |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 13 avril 2006 , réalisée par HERAMOTH | ||||
Ah, cette bonne vieille France du Nord dont le lambda ne retient que de manière péremptoire les stéréotypes du franchouillard veule et mou, au verbiage champêtre. Ces idées reçues ne sont visiblement pas l’apanage du quintet des grindeux de Valenciennes qui se targuent de prime abord d’un massacre absolu de toute notion de mollesse et de nonchalance. Après une démo en 1998, un split cd avec leurs confrères d’Heresy (actuellement Goryptic) en 2002 le groupe s’appuie sur un line-up stabilisé cette même année pour sortir deux ans plus tard la démo « Just a Foretaste » dernière marche avant cet ultime « Obsessional Dysfunctions » . Pour ce faire, cet opus autoproduit à par ailleurs bénéficié des soins d’Ugo Sana (qui officie par ailleurs dans Goryptic) et Alex Paquin (ex-membre d’Heresy) dans leur Studio.3x8 et le mastering a été confié à Axl (membre de Carnival in coal) du Walnut Groove Studio. Le rendu et la qualité de la prod n’ont rien à envier aux pointures du domaine, tout en restant parfaitement audible, les 17 titres gardent ce qu’il faut d’agressivité et de tranchant sans pour autant sombrer dans un maelström bruitiste indigeste. C’est dans ce contexte que se met en place la machine infernale du nord, sans la politesse syndicale d’un prologue « Just A little Incision » ouvre le bal, c’est parti pour prêt de 40 minutes de Grind/Death enragé ! Si le mot d’ordre de ce type de formation n’est pas - vous l’aurez compris- de révolutionner la donne du genre, il faut avouer que Trepan Dead fait une réunion efficace des facteurs d’une boucherie de brutal réussie. Grunts, Grognements porcins, hurlements divers, riffs sourds et rapides, soutient rythmique acharné, tout y est. Leurs confrères de Goryptic ont par ailleurs gratifié cet opus d’une reprise du titre « Eat » issu de la précédente démo. A noter également la mise en concordance de la musique avec cette thématique textuelle arrière teintée de hargne viscérale et de rage combative, chose que l’on remarque au premier abord à la lecture de ce petit livret d’une étonnante qualité pour une autoproduction. En conclusion, cet album se montre très uniforme et en accord avec la démarche du groupe, sans surprises particulières certes mais le quintet épiléptique peut s’enorgueillir d’une efficacité indéniable dans le domain, le tout couplé à une production de bon ton et à un esprit ‘Do it yourself’ atypique qu’il est toujours bon de constater. |
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