COBALT Treading Water Is Not Enough [ 2019 ] |
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CD Album Durée : 45.42 Style : Swamp Metal |
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Chronique : 27 septembre 2019 , réalisée par Chart | ||||
C'est encore du côté de Lyon que ça se passe. A croire que cette ville est devenue un pôle important du rock et du metal ces dernières années. Il faut dire que les groupes y sont nombreux et que l'émulation est certaine. Du coup, la qualité ne peut que monter d'un cran. Il faut l'admettre, plus il y a de groupes plus il faut se décarcasser pour sorti du lot. C'est sans doute ce qu'avait en tête COBALT lors de la création du groupe. Ces 5 musiciens nous proposent aujourd'hui un premier album fortement marqué par le rock façon américaine. Évidemment, la production de ce premier album est à la hauteur des attentes. Comme je l'ai dit plus haut, il faut savoir se démarquer et le meilleur moyen est de proposer un album bien produit. C'est bien le cas ici. L'ensemble sonne gras et puissant, en parfaite adéquation avec le style. Il s'agit bien d'un rock lourd où les guitares doivent s'imposer. A ce niveau là pas de souci, il s'agit bien d'une réussite. COBALT nous propose 8 titres bien trempés. On ouvre le bal avec « Black Swamp ». C'est lourd à souhait sur un tempo adéquat. Le titre débute avec un peu d'harmonica, ce qui a évidemment pour effet de poser d'entrée de jeu l'ambiance. On se voit transporter dans les Everglades sous une chaleur accablante entourés d'alligators. De ce point de vue là COBALT ne vous arnaque pas sur la marchandise. Les choses sont claires d'un point de vue stylistique. On poursuit avec « C.O.B. » et ses riffs plus rapides en introduction. On a même droit à quelques blasts avant que la machine se repose à nouveau sur des tempos plus lents et une ambiance lourde mais un peu plus tendue que sur le titre précédent. On poursuit avec « Jump Into The Void » qui lui mêle impeccablement mélodies et lourdeur durant quasiment 7 minutes. On monte d'un cran avec « Buffalo Town » et sa petite mélodie de banjo en ouverture. Cela aurait pu nous manquer dans ce style. Mais non, il est bien présent et cerise sur le gâteau, accompagné d'un harmonica. C'est à mon goût l'un des meilleurs morceaux de ce disque pour son esprit totalement redneck. « Buffalo Town » mériterait sans conteste son clip. « Closed Room » vient calmer une nouvelle fois le jeu avec quelques mélodies acoustiques. On est ici dans une ambiance plus feutrée. La mélodie se fait entêtante et prenante. Mais il s'agit d'un titre tout en progression et l'explosion de fin est à la hauteur des attentes si bien entendu, vous avez apprécié le combo jusque là. « The Pack » vient à nouveau filer un bon coup de pied dans la fourmilière avant le retour d'une ambiance plus posée avec « Kiss Me Like A Pornstar ». On aurait presque quelque chose de plus FM avec ce morceau. Pour ceux qui connaissent LOADED, le projet de Duff McKAGAN de GUNS N' ROSES, il y a comme un lien de parenté. On conclut enfin avec ce qui caractérise le mieux COBALT sur ce premier album, la lourdeur, la mélodie et la puissance des riffs les plus rock possibles. Pour un premier album COBALT frappe fort et intelligemment. Les fans de stoner devraient être ravis de découvrir une nouvelle formation de cette trempe. |
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