CHRONIQUES ALBUMS

Les métalleux vétérans de la Nouvelle Orleans en Louisiane, EXHORDER, profitent du renouveau thrash actuel pour s'engouffrer dans la brèche à l'aide d'un nouvel opus intitulé "mourn the southern skies". Un album qui devrait les remettre en piste après leur séparation survenue dix ans après leur formation initiale de 1985. Alors jugeons sur pièces et écoutons illico ces 10 nouveaux titres pour une petite heure d'enregistrement.

Bon, une tentative de reformation avait eu lieu entre 2088 et 2011 mais sans consequence notable. Cette fois-ci avec une nouvelle reformation de 2017 et la sortie le 20 Septembre 2019 du nouvel opus nous tenons là quelque chose de solide à première vue (écoute). Kyle (chant et Vinnie (guitare), membres fondateurs, se sont entourés de trois musiciens qui tiennent la route à savoir, Marzi (seconde guitare), Jason (basse) et Sasha (batterie) pour un résultat somme tourte assez convaincant dans le style.

Leur style, parlons-en, le groupe a toujours su incorporer à son thrash classique le groove qui lui va si bien et n'en démord pas. Alors après avoir appuyé sur la touche "play" de notre lecteur CD, le titre "my time" déboule à fond les manettes (les canettes ?) avec des relents Slayeresques, suivi d'"Asunder" un peu plus alambiqué. Tout défile à vitesse grand V jusqu'à la piste 8 "arms of man" où la formation lève le pied. mais on repart tous riffs dehors avec "riffing flesh" pour enfin terminer ce skeud avec la pseudo-ballade "sludgy" du champs de bataille intitulée "mourn the southern skies", titre de l'album, 9 minutes de mélancolie sudiste donc.

Au finlal cet (enfin très attendu) troisième opus d'Exhorder nous montre un groupe en pleine possession de ses moyens avec des touches plus modernes et un son puissant et efficace. Et pour ne rien gâcher, l'artwork de couverture de la pochette du CD est remarquable pour une oeuvre redorant le blason du thrash sudiste.
Du coup la tentation sera grande de faire une place de choix à cet enregistrement dans votre metalthèque cela va de soi, je n'en dirai pas plus !