VOLBEAT Rewind - Replay - Rebound [ 2019 ] |
||||
CD Album Durée : 56.48 Style : Boogie Metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 02 septembre 2019 , réalisée par Chart | ||||
La formation danoise fait son retour pour un septième tour de piste. VOLBEAT s'est illustré avec un son metal à dose de boogie, de country, de blues et autres formes de rock depuis 2005 le menant à des cieux qu'il n'envisageait sûrement pas. Le combo s'est vu partager les scènes en compagnie des plus grands comme METALLICA ou SLIPKNOT avant de devenir un nom incontournable du monde du metal. Le groupe revient avec pas moins de 14 titres pour son nouvel opus, « Rewind – Replay - Rebound ». Bien évidemment, VOLBEAT a soigné sa production. Nous retrouvons une nouvelle fois Jacob HANSEN aux manettes connu pour son travail avec ABORTED, LEATHERWOLF ou encore HEAVEN SHALL BURN. Le groupe étant un habitué des lieux, vous retrouverez le son du groupe tel qu'on le connait. C'est sans grande surprise de ce côté là mais toujours aussi propre et puissant. La formule fonctionnait très bien, il n'y avait pas de raison de la changer. On attaque cette écoute avec « « Last Day Under The Sun ». On commence par un titre franchement rock et pas vraiment metal. On sent un groupe qui a mûri et qui a décidé de diversifier. C'est plutôt plaisant et léger. On apprécie la participation sur ce titre du Harlem Gospel pour les chœurs en fin de morceau. VOLBEAT revient à ses fondamentaux avec une bonne dose de metal boogie comme on l'aime sur le titre « Pelvis On Fire ». C'est cette énergie que l'on apprécie chez ce groupe et c'est un peu ce qui va nous manquer sur la durée totale de ce disque. Comme je vous l'ai dit, VOLBEAT a décidé de se diversifier et cela se ressent dès « Rewind The Exit ». Il y a quelque chose de SCORPIONS dans ce morceau. Aucune offense à qui que ce soit dans cette idée, c'est juste un fait et une tournure musicale qui sera apprécié ou non par les fans les plus durs du groupe. Cela dit, il reste encore pas mal d'énergie à prendre avec des titres tels que « Die To Live » qui eux appliquent la bonne vieille recette du groupe. On retrouve d'ailleurs en invité Neil FALLON de CLUTCH. VOLBEAT a toujours bien fonctionné avec des invités comme le prouvait le double live sorti en 2018 « Let's Boogie ! Live From Telia Parken ». C'est encore une fois le cas ici avec Neil FALLON qui semble prendre pas mal de plaisir. Et c'est au tour de Mia MAJA de venir assurer les chœurs sur « When We Were Young ». Ce morceau a d'ailleurs droit à quelques arrangements de cordes écrits et enregistrés par Francesco FERRINI de FLESHGOD APOCALYPSE. C'est plutôt surprenant sur le papier mais cela fonctionne particulièrement bien sur ce morceau. Francesco FERRINI est de toute manière est un musicien hors pair, cela ne pouvait que bien fonctionner. On enfile ses lunettes noires et on file direction la batcave avec « Sorry Sack Of Bones ». On retrouve l'esprit blues boogie du groupe avant de repartir vers un esprit plus posé avec « Cloud 9 ». C'est un bon mélange de mélodie et de puissance, plutôt rayonnant comme morceau. On retrouve une nouvelle fois Mia MAJA au chant. Les mélanges ne sont pas nouveaux mais fonctionnent toujours aussi bien. « Cheapside Sloggers » a été choisi pour promouvoir l'album à travers un clip. On comprend pourquoi. C'est mélodieux et entraînant, entre rock et metal. Cette fois, c'est Gary HOLT (SLAYER/EXODUS) qui se joint à la fête pour un solo forcément dans l'esprit thrash des années 80/90. Il faut dire que sa partie lui a été livrée sur un plateau d'argent. VOLBEAT s'est toujours permis de flirter avec différents styles avec brio et c'est ce que l'on aime chez eux. Cette liberté lui a permis de se distinguer et c'est encore le cas aujourd'hui. On poursuit avec un autre titre mid tempo, « Maybye I Believe » avec une nouvelle fois le Harlem Gospel aux chœurs. « Parasite » passe à la vitesse de la lumière avec ses trente secondes. Dommage ce titre aurait pu continuer car ses intentions étaient particulièrement bonnes. Mais ce n'est pas grave, vous pourrez vous consoler avec « Leviathan » ou « The Awakening Of Bonnie Parker ». « The Everlasting » vient secouer le prunier pour en faire tomber quelques riffs metal et rock pas mal du tout. On retrouve même un certain esprit thrash qu'on ne boudera pas. On conclut enfin sur un thème un peu plus country folk avec « 7:24 ». Sans vraiment surprendre son auditoire VOLBEAT s'installe tranquillement dans sa position de leader du boogie metal. Je regrette toutefois un petit manque d'énergie sur l'ensemble. Le groupe a troqué un peu de sa fougue pour soigner un peu plus ses arrangements. On perd un peu en énergie sur cet album. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|