DARKEND
Spiritual resonance [ 2019 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 42
Style : Black metal symphonique
  Infos :
  Contact label : https://www.darkessencerecords.no/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/darkendofficial https://darkend.bandcamp.com/
  pavillon 666
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 01 septembre 2019 , réalisée par Ymir
   
Les Italiens de Darkend nous reviennent avec leur dernier opus, trois ans après l’excellent « The caticle of Shadows ». Leurs black metal symphonique nous fait revivre la grande époque des débuts 2000, nous rappelant par moment les plus grands groupes à leurs belles époques, tel que Dimmu Borgir, Emperor sur certaines nappes de clavier.

« The three ghouls buried at Golgotha » ouvre cet album avec une partie d’orgue qui ne laisse pas de marbre. Pour ensuite déchaîner la violence sur des mélodies envoûtantes. On se sent immédiatement happé par ces ambiances sombres mais romanesque, un peu comme le retranscrivait Cradle of filth sur ses premiers album qui illustraient bien cette culture gothique.

« Scorpio aestraea high coronation » s’enchaîne dans un chant psalmodique. Avant d’enchaîner des mélodies aux riffs acérés qui nous transportent lors de ce voyage ésotérique au cœur des exorcismes. Une voix grave mais audible, qui ajoute à l’ambiance.

« With ever-burning sulphur unconsumed » poursuit le voyage de l’âme a grand coup de chant hurlé et de mélodies somptueuses. Ici on sent que le groupe y a mis ses tripes et son âme dans la réalisation de cet album. Cette piste fait l’objet d’un featuring avec Lindy-Fay Hella chanteuse de Wardrunna.

« Vessek Underneath » s’ouvre sur une brutalité de blast-beat qui fait plaisir s’enchaînant avec des riffs déments. Un chant toujours au mieux de la forme d’Animae. Le plaisir ne se fait pas attendre, un titre assez grandiloquent qui fait son effet au milieu de l’album cassant une certaine monotonie que l’on peut ressentir après de nombreuses écoutes, celle-ci se voit effacée.

« Hereafter, Somewhere » démarre sur un riffing qui monte en puissance au fur et à mesure des secondes écoulées. Plutôt axé sur de l’ambiant nous rappelant les titres rituels de Dimmu borgir nous sommes comblés. Un excellent titre ici qui s’écoute pour le plus grand bonheur.

« The seven spectres haunting gethsemane » termine l’opus avec brutalité, des mélodies qui nous transportent, un chant presque chuchoté qui fait son effet avec le reste des instruments pour parfaire cette ambiance si particulière. On s’y voit déjà dans les sous-sols sombres et humides sous le Vatican entendant tous ces cris de démons qui ont pris possession des corps humains.

Darkend nous livre ici une offrande de très grande valeur, qui saura transporter l’auditeur dans les plus sombres coins de l’âme humaine. Un album qui s’écoute en entier sans ressentir d’ennui ni de longueur. Un groupe au top de sa forme, qui fait du black métal symphonique dans la même veine que les premiers Dimmu Borgir, ce qui fait plaisir. En attendant la suite délectons nous de cet opus.







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