CHRONIQUES ALBUMS

Bunkr le duo suisse de musique expérimentale avec des instru et influences variées. Une scène dont je ne suis pas un fervent adepte mais je vais me prêter au jeu.

« Mondo délirium » ouvre cet EP en nous mettant tout de suite dans l’ambiance : quelques accords, un peu de percussion et nous voila partis pour 8 minutes de son expérimental. Le tout sonne dissonant mais cohérent dans son propre style. C’est surprenant mais on ne s’ennuie pas. Ici point de vocal seulement de l’instrumental.

« Schluss » poursuit notre écoute, avec une mélodie assez sympathique à l’oreille qui sonnerait rock années 80. Viennent se mélanger à cela pas mal d’influences diverses et variées, quelques notes assez jazzy, des riffs metal, des percussions traditionnelles.

« Truand » s’enchaîne sur quelques percussions et un jeu de batterie assez original je dois dire. Cette piste souffre de longueur et j’ai décroché assez souvent au cours de mes nombreuses écoutes.

« Fou outil » démarre avec des influences que l’on pourrait retrouver dans le southern rock, puis quelque chose s’apparentant à du hard rock début 70. Laissant un rythme s’installer peu à peu en revenant toujours sur cette mélodie de départ et en y ajoutant quelques instruments supplémentaires.

« Vautour » finit cet EP avec une espèce d’ambiance au début du titre, où l’on s’imagine dans un désert sous le soleil. D’un tempo plus lent que le reste elle n’en est pas moins inintéressante. Quelques accords nous transportent tout au long de ce désert pendant 12 minutes.

Bunkr nous délivre ici quelques choses de qualité dans un style expérimental dont je n’avais jamais eu l’occasion de m’y plonger. Ce sera mi-figue mi-raisin pour moi, les deux premières écoutes étaient surprenantes dans ce nouvel aspect musical mais qui a perdu sa saveur au cours des autres écoutes pour laisser place a l’ennui. Cet Ep de qualité s’adresse aux fans du genre qui sauront y déceler des subtilités que je n’ai pas su voir. Cependant c’est une expérience musicale à faire. Quant à moi je ne pense pas y revenir.