DRAGON'S DAUGHTERS
Tits on fire [ 2019 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD-EP
Durée : 18.00
Style : Garage/rock/punk
  Infos :
  Contact label : http://
  Contact groupe : https://www.facebook.com/dragonsdaughters/?ref=page_internal http://
  pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 05 juillet 2019 , réalisée par guiyomm
   
Putain ça fait du bien d' entendre des meufs jouer du rock ! Et plutôt pas mal en plus. Pas qu'il n'y en a pas, mais force est de constater que dans cet univers assez masculin et ben... ça ne court pas les rues. Passons au vif du sujet. Dragon's daugthers, c'est quoi ? Du rock influencé par « du garage rock, du punk et du n'importe quoi dans une optique de fun intersidéral » (dixit la bio) joué par un jeune trio incarné par Manon, Margot et Angie. Un groupe fraîchement formé en 2016 qui remporte un tremplin lycéen la même année, sort une démo en 2017 et comme à tourner en 2018.
« Tits on fire » est le nom du premier EP qui nous intéresse présentement. Composé de six titres (dont cinq compos originales, la dernière chanson étant une reprise de « la chanson de Prévert » de Gainsbourg. Sans prétention, les titres sont courts, mélodiques et énergiques. Un rock basique certes mais qui fait rimer simplicité avec originalité.
Les mélodies sont directes et accrocheuses, sans fioritures sur des tempi rapides qui condensent l'énergie pour mieux la faire exploser. En son clair ou saturé les dragon's daughters balancent des riffs à l'ancienne qui rappelleront assez nettement les Riot Grrrl ou, dans un genre un plus énervé, Bikini Hill. En maîtrisant sobrement leurs instruments le trio se fout de la prouesse technique et va à l'essentiel en proposant une musique chargée de rage, d'émotions, de 3ème degré. Un titre comme « who the fuck » est à mon sens la quintessence de leur style, réunissant toute la palette musicale de ce qu'elles ont proposé jusqu'à présent.
On retiendra aussi bien sûr « I don't know » (il faut absolument voir le clip, décalé et loufoque, rappelant l'univers bien barré de Red Fang) ritournelle déjantée qui vous rentre instantanément dans la tête pour ne plus en sortir.
Alors non, c'est sûr, les Dragons' daughters ne révolutionnent rien (en même temps je ne crois pas que c'était leur intention). On pourrait même trouver que la production manque de relief, le son étant un peu lisse, manquant de consistance et de puissance pour mettre en avant comme il se doit la musique d'un trio. Mais en fait, on s'en fout (car en live, on imagine que ça doit être tout autre chose) et on appréciera simplement la musique pour ce qu'elle est : légère, bien composée, énergique et divertissante.
Avec une identité musicale déjà bien construite, on entendra à coup sûr encore parler de Dragon's Daughters. En attendant, bon vent !







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE