FARULN The black hole of the soul [ 2019 ] |
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CD Album Durée : 23 Style : Black metal |
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Chronique : 12 avril 2019 , réalisée par Ymir | ||||
C’est le retour d’un grand ancien de la scène black suédoise. Crée en 2014 « The Black Hole Of The Soul » a sorti deux démos avant de dévoiler cet EP marquant une progression non négligeable. Techniquement il ne révolutionnera pas le style mais nous montre une capacité de polyvalence. « The Black Hole Of The Soul » allant d’un mid-tempo maîtrisé à des passages plus lents, une immersion dans la Scandinavie d’une autre époque est à prévoir avec cet opus. Les instruments rendent l’ensemble dynamique, on notera toutefois une basse qui n’est pas la pour décorer mais ajoute réellement quelque chose à l’ensemble, rendant quelque chose de vivant, moins robotique. La mélodie nous entraîne dans un monde martial ou la vie n’est que peu de chose. « Recreator Of The Great » s’enchaîne avec brutalité, la rapidité du morceau nous tire dans les profondeurs obscures de cet univers riche de combat sans toutefois ennuyer l’auditeur. « The Sworn Enemy » plus lent, nous emmène dans les grands froids du nord et son angoisse omniprésente. 7 minutes dans cet univers sombre et glacial comme une sombre cave humide ou on aurait laissé un être humain avec ses pires cauchemars et ses angoisses, sans rai de lumière pour le réconforter, seul avec son humanité et son désespoir dans une lente agonie. Les guitares font ici leurs offices avec des passages lents et une voix grave mais torturée déchirant cette mélodie mélancolique. « Dissolution » qui s’emporte violemment pendant toute la moitié du titre dans un déchaînement de violence. Pour laisser une accalmie de quelques secondes avant que cela ne reprenne de plus belle. Les accents toujours dans le thème viking nous laissent parfois et surtout lors de cet interlude penser à des accents folk, avant de reprendre avec un blast beat digne du black metal. Cet EP est globalement bon, ce retour de la Suède est bienvenu, dans la violence d’un raid de grand gaillard sur un village de pêcheur. On s’y plait, on ne s’emmerde pas pendant ces 23 minutes, le tout est entraînant, malgré un aspect un peu linéaire sur certains passages. La production est moins nette que sur d’autres compositions mais ici bienvenue, lui amenant un coté old-school du début du black. Laissant entrevoir une marge de progression et quelque chose d’assez prometteur pour la suite, mais pour le moment réjouissons nous de cette offrande et patientons pour leur prochaine œuvre. |
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