MICHAEL ROMEO
War Of The Worlds Part.1 [ 2018 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 53.00
Style : Heavy Thrash
  Infos :
  Contact label : https://www.mascotlabelgroup.com
  Contact groupe : http://michaelromeomusic.com http://
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 décembre 2018 , réalisée par Chart
   
SYMPHONY X semble avoir un peu de mal à donner une suite à « Underworld » sorti en 2015 mais cela semble logique lorsque l'on sait que le chanteur Russen ALLEN a connu un grave accident en 2017 lors d'une tournée avec ADRENALINE MOB dont il est aussi le chanteur. Le temps de récupérer et de se remettre a donner du temps aux autres membres de SYMPHONY X de se lancer dans d'autres projets. C'est notamment le cas du guitariste Michael ROMEO. Il nous offre ici un second album solo, « War Of The Worlds Part.1 ».

Le guitariste a su pour l'occasion s'entourer de talents. On retrouve dans le line up de ce projet John DeSERVIO (BLACK LABEL SOCIETY) à la basse et John MACALUSO (YNGWIE MALMSTEEN, DEE SNIDER...) à la batterie. Le chant est assuré par Rick CASTALLENO qui malgré un CV restreint est loin de démériter. Michael ROMEO a lui même produit l'album dans le studio qu'il utilise pour SYMPHONY X, The Dungeon. Vous ne trouverez donc rien d'étonnant à ce qu'une fois encore le son soit absolument impeccable. SYMPHONY X a toujours proposé un travail de qualité, que l'on soit fan ou pas. Et bien en solo, on s'aperçoit très vite que c'est une constante chez Michael ROMEO.

On rentre dans ce disque comme dans un film, à savoir avec un générique. C'est d'ailleurs à John WILLIAMS (STAR WARS, E.T., INDIANA JONES...) que l'on pense à travers ces quelques notes jouées par un orchestre, bien avant que la guitare ne vienne encore une fois nous prouver le niveau incroyable de Michael ROMEO. Cet instrumental est une bonne mise en bouche et on redoute un album solo entièrement instrumental. Non, « Fear The Unknown » vient vite remettre les choses à leur place. On assiste à une déferlante digne des bonnes années du thrash à la sauce heavy. On pense à Dave MUSTAINE et James HETFLIELD combinés à l'écoute de ce chant très puissant. C'est loin d'être simple musicalement mais d'une efficacité et d'une énergie à toutes épreuves. On enchaîne avec « Black » et toute sa lourdeur. Là encore le thrash n'est pas loin. La combinaison basse/batterie/guitare est redoutable. Le chant n'a plus qu'à tout faire décoller. Il y a une sacré énergie dans ce titre même si le tempo n'est pas des plus rapides. Michael ROMEO s'est fait plaisir avec les nombreuses orchestrations qui s'apprécient tout au long de son album mais il est un morceau totalement hors norme, « Fucking Robots ». Ce morceau est le parfait mélange de dubstep, de EDM, de classique et metal. C'est assez inattendu mais surtout très réussi. MASTODON n'aurait pas boudé un tel morceau même si bien sûr, il aurait sonné un peu différemment avec eux. Comme son nom l'indique « Djinn » nous renvoie vers des sensibilités orientales. Rick CASTALLENO se fait une bonne réputation à travers cet enregistrement. Son niveau est impressionnant et ses compétences sont diverses. Nul doute que pour lui cette carte de visite lui rendra grandement service. On n'échappe pas bien entendu à des ambiances plus romantiques avec « Believe » avant de rentrer dans une phase plus heavy traditionnel avec « Differences ». On a bien entendu droit à un morceau aux fortes inspirations classiques avec « War Machine ». On pense clairement à une B.O de film avec ce morceau. L'album est truffé de passages de la sorte mais ce titre en est la synthèse. On retrouve une bonne dose de lourdeur avec « Oblivion » avant de conclure sur une nouvelle touche romantique avec « Constellations ». Mais attention, ce titre est truffé de passages et d'ambiances variées que je vous laisse découvrir.

Michael ROMEO nous offre un album très riche qui effectivement aurait eu un peu de mal à rentrer dans les cases d'un groupe. Les ambiances sont multiples et pourraient coller parfaitement aux ambiances visuelles d'un film. L'album est sorti en Juillet 2018 et si vous ne l'avez toujours pas, jetez y une oreille, il y a beaucoup à prendre ici.







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