THERAPHOSA Theraphosa [ 2018 ] |
||||
MCD-EP Durée : 24.21 Style : Post Metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 28 novembre 2018 , réalisée par Chart | ||||
J'aurais tendance à croire qu'il se passe quelque chose au niveau du metal en France en ce moment. La scène en plein regain d'énergie avec l'émergence de groupes de plus en plus bons. THERAPHOSA nous livre aujourd'hui son premier EP et le trio parisien a de bonnes ressources. Ces 5 premiers titres ont été enregistrés dans l'un des meilleurs studios européen, le Finnvox en Finlande. Sur ce coup, on ne peut pas accuser le trio d'avoir tâté le terrain. Ils y sont allés franchement et c'est très bien joué. Avec une production pareille THERAPHOSA se présente avec une carte de visite plus que valable. 5 titres c'est bien pour se présenter mais c'est toujours un peu frustrant lorsque le style est plaisant. Personnellement, je préfère les albums pour se faire une idée sur la longueur. Un EP est une sélection alors parfois il y a des possibilités de triche. Mais du côté de THERAPHOSA, je dois reconnaître un ensemble compact et cohérent qui nous donne une bonne idée de ce qu'aurait pu donner un disque plus long. On entre sur cet EP avec « The King Of Vulture ». C'est gros, massif et lourd. Le son est vraiment parfait. Si le tempo n'est pas des plus rapides, cela donne du poids à ce titre, un peu à la manière d'un GOJIRA sur son dernier album, « Magma ». Le chant clair est très bien maîtrisé et cette entrée en matière vous donnera sans conteste l'envie d'aller plus loin dans cette écoute. Cela se confirme avec « The God Within ». MESHUGGAH n'est pas loin mais en beaucoup plus abordable. C'est aussi le moment de faire connaissance avec le chant death. Celui-ci me rappelle les débuts du style avec des voix un peu forcées. En tout cas, le mariage des voix est encore une fois très bien maîtrisé. Les ambiances de ce titre sont à l'image du chant avec des grosses parties metal et des refrains plus pop mais attention, c'est plus un qualificatif car dans ce cas cas-là INSOMNIUM fait de la pop à chaque parties chantées, ce qui serait une hérésie ! On garde la tendance avec le rouleau compresseur qu'est « The Butcher ». L'énergie de ce titre est bonne et au milieu de toute cette lourdeur se montre pour le moins groovy. On pense même à RAMMSTEIN sur certaines parties. On retrouve les gimmicks GOJIRA/MESHUGGAH sur « Obsession » mais d'une manière ré appropriée et digérée. Il ne s'agit pas d'un plagiat mais bien de l'intégration du style pour en ressortir quelque chose de personnel et de fort. « Leeches » conclut ce disque comme il se doit , c'est à dire tout en puissance. Ce qui donne de la puissance aux guitares, c'est une bonne basse. Et bien, cet EP lui aura donné une place de choix et ce morceau est une belle illustration de cette idée. Une belle manière de conclure. Je laisse le mot de la fin à Peter TÄGTGREN (HYPOCRISY/PAIN) qui, après avoir vu la vidéo du groupe, « Obsession », aurait déclaré : « J'ai vu la vidéo... Ça sonne bien, ça va être énorme ! ». |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|