CHRONIQUES ALBUMS

Les Nancéens de BLONDSTONE, après la sortie appréciée d’un premier album (mass solace) paru en 2014, nous offrent un EP cinq titres en avant-goût d’un futur enregistrement « full-lenght ». Alors on enfourne la galette dans notre « mange disques » hifi et l’on savoure à nouveau 18 minutes de stoner-rock savamment orchestrées par ces rockers du désert de l’est de la France qui semblent avoir tout compris aux subtilités du style visiblement.

Ces cinq nouvelles compositions nous montrent un trio qui a de la ressource et qui place la barre encore un peu plus haute dans la voie choisie. Cette voie où le groupe fait preuve d’une certaine technicité tout en nous emmenant dans des délires frôlant le psychédélisme parfois. Basse et guitare tiennent le haut du pavé faisant preuve d’une certaine inventivité et diversité dans les envois, la batterie menant la « danse ». Pour ne rien gâcher la (les voix) s’intègrent parfaitement aux compositions, ces compositions flirtant aussi avec un certain « space rock » sous- jacent.
Bref, Blondstone semble s’être aguerri au fil du temps grâce peut-être à un travail remarqué, mais aussi grâce, je le pense, aux concerts données en première partie de groupes confirmés tels AqME, Headcharger, Alice Cooper ou encore Shaka Ponk, que du beau monde en somme.

Alors « My dark sweet friend » remplit parfaitement son contrat, celui de nous faire languir finalement en attendant le nouvel opus.