SAXON THUNDERBOLT [ 2018 ] |
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CD Album Durée : 47.47 Style : Heavy Metal |
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Infos : | ||||
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TECHNIQUE |
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Chronique : 22 août 2018 , réalisée par Mordiggian | ||||
Vous connaissez Saxon. Non, ce n'est pas une question. Il fait partie de ces groupes légendaires pour lesquels on se demande s'il y aura une fin un jour ! En effet le groupe est présent dans les bacs depuis 1979 grâce à son album éponyme, mais on peut même remonter le temps et voir celui-ci jouer sous un autre nom dès 1970 ! On saluera également le faible nombre de changements de line-up, tant et si bien qu'aujourd'hui, deux membres fondateurs sont encore présents, les autres faisant partie du groupe depuis les années 80 ! Cessons de présenter ce groupe ultra connu, et intéressons nous donc à sa plus actuelle production, « Thunderbolt ». Si l'album précédent, « Battering Ram », ne m'avait pas spécialement enchanté, étant dans la suite directe de son prédécesseur, j'attendais un album plus classique comme les sorties de la fin des années 2000 à savoir « The Inner Sanctum » et « Into The Labyrinth », avec la même pêche et son lot de morceaux mémorables. En cela, Saxon a toujours été impérial, dans chaque album, il y a quelques morceaux qui résonnent comme des classiques. L'album se présente dans un digipack de plutôt bonne facture, dont la cover arbore fièrement le fameux aigle cher aux anglais, presque frappé par la foudre qui s'abat sur l'emblème juste sous lui. Rien de nouveau sous le soleil, bien que classique cet artwork est propre et représente bien le groupe. Venons en à la musique dorénavant, et premières cinq minutes écoulées, ouf, les anglais n'ont pas perdu de leur puissance ! Le morceau éponyme est un titre classique de Saxon, finalement. Le riff sera largement oubliable, mais le groupe que l'on connait est toujours présent. L'écoute est ponctuée de surprises, comme ce mid-tempo que l'on voit finalement assez peu chez Saxon dans le morceau « Nosferatu (The Vampire's Waltz) » (y aurait-il une chanson ne parlant pas de guerre ni de bitume?!), bien maîtrisé. D'autres essais sont plus discutables, comme dans « Predator », où Johan Hegg d'Amon Amarth vient doubler la voix avec des growls étonnants. Si ce morceau est un peu en dessous du reste de l'album, on doit saluer la tentative de Saxon d'expérimenter de nouvelles choses, pas facile après quasiment cinquante années de carrière ! Finalement, cet album est une sortie de Saxon comme on en a depuis une vingtaine d'années : un bon album, sans énorme prise de risque, avec des morceaux dispensables et d'autres bien plus entraînants. Reste un album sympathique pour tout fan de heavy metal, ainsi qu'une bonne nouvelle pour la suite : Saxon est toujours dans la course. Les anglais ne sont pas prêts de rendre les armes et l'aigle n'est pas prêt à se poser définitivement. |
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