DARK INSIDES
Netherworld [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 60.37
Style : Heavy Thrash
  Infos :
  Contact label : http://www.m-o-music.com
  Contact groupe : https://www.facebook.com/dark-insides-1434307043457686 https://darkinsides.bandcamp.com
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 août 2018 , réalisée par Chart
   
Il y a des groupes qui en deux mots vous résument ce qu'ils font sans vous surprendre. DARK INSIDES se définit comme un groupe de heavy thrash et il n'y a rien de plus juste. Le groupe s'est formé en 2002 dans la région de Nice. Une première démo voit le jour en 2009, « Pure Home Made ». Il leur faudra près de 8 années avant de lui donner suite, ainsi qu'un nouveau bassiste de 2015 à 2017, Jérémy.

Si le groupe a tardé à sortir ce disque, on doit néanmoins souligner le fait qu'il a soigné sa production. Ce premier album présente très bien. Il faut pouvoir s'affirmer avec quelque chose de propre pour faire la différence. DARK INSIDES l'a très bien compris et assimilé. Ce qu'il nous remet ici est tout à fait à la hauteur.

On rentre dans le vif du sujet avec « Netherworld ». On vous a promis du heavy thrash et vous ne serez pas déçu. Il s'agit bien d'un groupe qui tient ses promesses. Retour donc dans les belles années de ce style. On reconnaît d'emblée quelques influences bien marquées. IRON MAIDEN ou MEGADETH ont fait des émules dans les 80/90 et c'est loin d'être terminé. D'ailleurs ces groupes sont toujours là et continuent de faire carton plein. Il est évident qu'ils continuent à avoir de l'influence. D'ailleurs, DARK INSIDES malgré le fait que ce premier album ne voit le jour que maintenant n'est pas non plus né de la dernière pluie avec une formation qui remonte à 16 ans en arrière. Cela explique aussi certainement le niveau technique de ces musiciens qui s'en donnent à cœur joie sur des morceaux tels que « Nobody Will Regret Me » avec ses chorus techniques ou sur les riffs de « On Death Row ». Nous sommes dans le vif du sujet avec un titre de cette trempe. Ça sent bon la Bay Area et les ambiances à la fois tranchantes et sombres.
Ce n'est donc pas très étonnant d'y retrouver en invité Jo AMORE chanteur de OBLIVION et NOW OR NEVER. Mais nous avons aussi droit à un peu d'acoustique avec « Yamanas » et son introduction avant que l'électrique ne reprennent naturellement ses droits avec des riffs tout en lourdeur qui viennent perturber joliment l'ensemble. DARK INSIDES a passé du temps à travailler pour cet album et cela explique certainement pourquoi certains morceaux dépassent aisément les 8 minutes comme en témoigne « The Way Out ». Mais c'est avec des morceaux tels que « Run Away » que DARK INSIDES se fait le plus marquant. En intégrant quelques influences hardcore sur le refrain. Le combo marque les esprits et propose un morceau taillé pour le live. C'est d'ailleurs quelque chose qui fonctionne aussi très bien avec l'instrumental « The Cave ». Le groupe nous fait ici une belle démonstration de son savoir faire et de ses capacités techniques. On peut aussi ajouter une certaine influence progressive dans un titre tel que « Incipient Badness », ce qui était déjà le cas sur « The Way Out » mais plus prononcée ici. On a droit à une surprise avec « Dark Space ». On ne s'attendait pas à trouver une reprise de David BOWIE ici et pourtant. DARK INSIDES a néanmoins changé le titre qui à l'origine était « Space Odity ». Il faut dire qu'ici le morceau devient heavy à souhait. On conclue enfin avec « Working Bee » qui reprend les codes du style heavy thrash mais toujours très bien exécutés.

DARK INSIDES nous propose un album honnête pour une première. J'espère pour eux que le suivant ne mettra pas à nouveau 8 ans pour nous parvenir.







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