CHRONIQUES ALBUMS

SKALD

Amateurs de groupes et de musiques scandinaves, cette chronique est faite pour vous, aujourd’hui on parle du groupe « SKALD » et très peu de choses tournent sur eux, difficile d’avoir des détails sur cette formation française (oui oui tu as bien lu c’est français), mis à part que leur musique fait beaucoup parler d’elle sur les réseaux sociaux. En terme de membres je ne pourrais en citer qu’un seul car les autres me sont totalement inconnus. Dans cette formation on retrouve Pierrick Valence qui évolue également dans le groupe de death/black « PHAZM » en tant que guitariste et vocaliste.

Les poètes de « SKALD » pratiquent une musique nordique qui traite de sujets chers aux vikings, et en tant que fan depuis mon plus jeune âge de cette civilisation et de cette culture, je n’ai pas pu m’empêcher de sauter sur cette chronique. Les détails qui vont suivre pour parler de leur EP et des ces trois compositions feront appel à mes connaissances personnelles, alors prenez avec des pincettes les détails décrivant le récit des titres.

Je commence par vous décrire les pistes et on verra plus loin ce que cet Ep nous réserve niveau musicalité.

On commence cet Ep avec le titre « GLEIPNIR », ce chant relate la façon dont a été emprisonné le loup Fenrir fils du dieu Loki, au début molesté par de vulgaires chaines qui ne résistont pas longtemps devant la fureur du loup, les Ases font appel aux elfes sombres pour créer un lien magique, Gleipnir.

Le second titre nous plonge directement dans la mythologie et dans les croyances des Vikings et de leurs dieux multiples. Odin, père de tout et de tous les mondes, descendant direct des géants qui à eu pour fils Thor le plus connu mais il y a aussi Baldr, Hermod, Hod, Vali ou Ali, Vidar et la déesse de la poésie Saga.

On poursuit notre aventure nordique avec un bon verre de cervoise, pour ressentir les sensations du troisième titre « RUNES », qui sera la dernière piste. Il ne faut pas être un adepte frénétique pour avoir entends parler des RUNES, symbole mystique de toute une religion ces symboles tirés du Futhark qu’on pourra relier à une des premières formes d’alphabet. Ces différents symboles au pouvoir magique sont gravés la plupart du temps sur du bois, de la corne ou encore la pierre (un peu moins fréquent), les guerriers vikings peignaient ou graver certains de ces symboles sur leur bouclier, pour que Odin, père de tout, leur consacre la protection sur les champs de bataille.

Parlons musique, « SKALD » nous plonge vraiment dans l’ambiance avec des rythmes très lents comme si chaque parole était contée pour mettre l’auditeur en transe. Niveau sonorité, j’imagine, bien les musiciens jouer sur des tambours style bodhran ou les tambours à mains celtiques, ces instruments ont la tâche de faire le rythme sur les trois titres de l’EP. On y trouvera également un instrument à cordes frottées sur le titre « ODIN » maintenant a savoir si c’est du nyckelharpa ou une sorte de vièle ou rebec je ne saurais pas le dire, mon oreille n’étant pas si affutée à ces sons. Pour le language, les poètes ne chantent ni en français, ni en anglais, ni en latin, ils ont traditionalistes jusqu’au bout et c’est ce que je trouve vraiment merveilleux sur cette EP, ils chantent en vieux norrois, langage des vikings, et c’est tout à leur mérite car c’est un dialecte très compliqué très ardu.

Pour conclure cette chronique je n’aurais qu’un mot à dire « MYSTIQUE », tout dans cette Ep vous fera penser au mode de vie scandinave, l’immersion est plus que totale, un grand bravo à « SKALD », en espérant un jour voir débarquer les Vikings sur scène dans le comté de la Lorraine et ainsi pouvoir apprécier leur musique.