RAISE HELL
City of the damned [ 2006 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 45.00
Style : Heavy / thrash
  Infos :
  Contact label : http://www.blacklodge.se
  Contact groupe : http://www.raise-hell.net
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 31 mars 2006 , réalisée par SEED OF PERVERSION
   
City of the damned est le quatrième album de ce combo suédois qui existe depuis déjà presque 10 ans. Les trois premiers albums de Raise Hell avaient été très bien accueillis par la critique, mais je suis malheureusement passé à coté de ce groupe. Oui malheureusement car avec ce nouvel opus le quatuor nordique m’a très agréablement surpris.

Lorsque j’ai inséré le cd pour la première fois dans mon lecteur, la première chose que j’ai entendu, après une légère intro, est une rythmique thrashisante bien lourde et avec un son tout à fait correct mais qui ne m’emballait guère du fait de sa banalité. Un peu dépité je me suis résigné à une écoute désagréable, et quelques mesures plus tard, Ô miracle, les lead guitares sont entrées en jeu, et à partir de ce moment, la musique de Raise Hell a prit une toute autre ampleur car les mélodies et le son de ces leads donnent une atmosphère très sombre à ce thrash qui semblait très pauvre à la base.
Les morceaux suivant sont du même acabit usant pour le mieux du jeu à deux guitares, mais le groupe ne se repose pas que sur ces leads ingénieux, car tous les morceaux ont leur propre personnalité, des structures et des tempos différents, et la rythmique qui me semblait pauvre au debut de l’album ne retrouve pas de comparaison dans le reste des morceaux, car toutes les autres rythmiques sont plus recherchées et originales. Certains morceaux sont plus ambiancés dont le morceau/titre « City of the damned » commençant par un arpège rappelant fortement du Metallica de la vieille époque. D’autres sont plus orientés heavy/thrash à la Anthrax comme le très entraînant « Reapers call » ou « Rising » aidé par une ligne de piano lugubre, qui clôture l’album.

Je vous parlais un peu plus haut dans la chronique de l’ambiance apportée par les leads guitares, mais ces derniers ne sont pas les seuls à jouer leur rôle dans cette ambiance, car la voix de Raise Hell possède elle aussi une très forte personnalité. Jimmy Fjällendahl, le vocaliste du groupe, possède en effet une voix écorchée, presque black metal qu’on pourrait comparer à celle du chanteur de Destruction, mais elle est ici utilisée avec de fortes consonances heavy qui se ressentent dans les lignes vocales très bien trouvées et des vibrato si typiques du genre.

Cet album a donc été pour moi une véritable découverte car je ne connaissais pas du tout le groupe et cet opus est d’une excellente qualité, possédant une personnalité très forte. Ceux qui sont rebutés par le fait que j’ai utilisé plusieurs fois le mot heavy ne partez pas en courant, car cet album n’a du heavy que le coté puissant et entraînant (délaissant donc tout ce qu’on peut trouver de kitch dans le heavy). Ne passez pas a coté de cet album c’est une vraie tuerie !







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