HILLSPHERE Florescence [ 2018 ] |
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CD Album Durée : 49.25 Style : Post Prog Metal |
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Interview : | ||||
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TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 14 juin 2018 , réalisée par NegativeHate | ||||
De nos jours, il est de plus en plus simple d’avoir une production qui tient la route grâce aux divers logiciels auxquels nous pouvons avoir accès en direct de notre salon. Ce constat permet à des groupes peu fortunés d’enregistrer et de publier quelque chose avec une bonne qualité. A l’inverse, on se retrouve avec des formations aux sons très semblables et qui ont tous un peu près les mêmes influences, les mêmes racines stylistiques sans pour autant les dépasser. Beaucoup de groupes sonnent donc de la même façon mais peut-être sont-ce mes oreilles qui flanchent ? Je ne pensais pas trouver de sitôt un groupe capable de vraiment me replonger dans une félicité musicale, j’avais pourtant écumé tous les Saor, Cân Bardd et autres formations atmosphériques. Pourtant, HILLSPHERE m’a redonné une once d’espoir. Certes incomplète… Le Post Prog Metal des Néerlandais m’a attiré c’est vrai ainsi que l’artwork de « Florescence ». Cette dénomination stylistique est pourtant bien piégeuse : ce sera forcément planant, mais que peut-on en attendre ? Force est de constater que les ambiances sont vraiment bien travaillées. Trop peut-être ? A vrai dire, lors de ma première écoute, j’étais persuadé que ces ambiances étaient la musique en elle-même et pas seulement une introduction. Cela m’a valu un sacré choc quand le Metal Prog s’est éveillé sur « The Breeding Of Us », mais cela m’a aussi déçu : je pensais vraiment avoir une seule et même entité et plus j’avance, plus il y a une séparation entre le côté Post et celui Progressif, le premier se trouvant surtout sur des interludes ou introductions de titres… La voix fait son apparition sur « Our Physical Way Of Speaking », soit la quatrième composition. Autant la voix claire fait plutôt bien le travail, elle qui est très harmonisée et rythmiquement calée, autant la voix saturée n’a vraiment pas sa place et semble faible, trop poussée, pas assez naturelle. Elle n’apparaît que sur ce quatrième titre avec Tim Beimer, invité par le groupe. Manque de technique ? Dans l’ensemble, il y a de la technique, de l’originalité, de quoi pourrait-on manquer ? De naturel pardi ! Malgré le côté Post qui, pour moi du moins, évoque la nature, tout sonne vraiment très artificiel, presque froid. On ne ressent pas vraiment ce qu’il se passe sur la cover, cette contemplation du soleil levant, ou même ce que le groupe évoque lorsqu’il parle de « Florescence ». Tout ceci a un rapport avec cette nature mais il n’y a aucun écho dans la musique, ou alors, s’il y a, ce serait dans « Clairvoyance », titre concluant l’album. Tout instrumental, il apporte quelque chose, une pointe de sincérité dans cet univers d’artifices. Je ne dirai pas que HILLSPHERE se place dans les groupes dont j’ai dépeint le portait un peu plus haut, pourtant je retrouve tout de même la même froideur émanant de ces formations. La pochette, le nom, le genre dans lequel s’inscrivait les Néerlandais avaient tout pour me plaire et ainsi me faire m’évader d’un monde musical un peu trop analogue. La sincérité n’est pas totalement présente, cela rend « Florescence » un peu trop artificiel à mon goût. |
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