OVERCHARGER Origin [ 2018 ] |
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CD Album Durée : 50.55 Style : Southern groove metal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 05 juin 2018 , réalisée par Belzebuth | ||||
Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, les Overcharger sont un quatuor velu et gras à souhait. Ces petits frenchies ont indéniablement des racines qui courent jusqu'aux tréfonds du bayou. Ça sent bon le rock southern, la country, le tout dans une ambiance Nola que ne renieraient pas Down et autres Crowbar. Après un premier album ''All that we had" sorti en 2015, Overcharger revient avec "Origin", leur nouvel opus sorti chez Overpowered Records. A l'écoute de cet "Origin" on ne peut que passer un bon moment. L'ambiance est pesante, rock, boueuse... L'album s'ouvre sur une intro d'ambiance mêlant vieux film US et musique country, le temps que les instrus surgissent dans un riff inaugural massif à souhait, hommage appuyé à Black Sabbath qui finit de présenter l'état d'esprit global de l'album. Les morceaux s'enchaînent. Bons riffs, bonne production. C'est puissant et efficace. On reconnaît çà et là l'influence de groupes comme Hellyeah, Eyehategod, Down (notamment dans les voix parlées très graves à la Phil Anselmo). Certes, Overcharger n'invente rien, n'innove pas franchement mais comment être réellement original dans un style aussi marqué ? Ce n'est pas vraiment ce qu'on leur demande ni ce qu'ils semblent vouloir faire. Du bon gros rock southern bien gras et torturé, une ambiance redneck malsaine, des rythmiques martelées qui font bouger sa tête embrumée par les vapeurs de Jack Daniel's, voilà ce que propose Overcharger. Rien de plus et c'est déjà pas mal car ils le font bien. Seule faute de goût (à mon sens), les chœurs en voix claire de "The Descent" gâchent clairement le morceau par leur côté vraiment trop racoleur (trop metalcore diront certains). La petite balade "The Other me is Dead" se laisse savourer tranquillement, avec un certain vague à l'âme, posé dans son rocking chair. "Burning Woods" présente les mêmes qualités et défauts que "The Descent": des riffs entraînants, une rythmique qui martèle (bravo le duo basse-batt) mais les chœurs clairs ne semblent pas justifier leur présence dans cet ensemble vigoureux et viril. Dommage. Overcharger propose donc un album très marqué gros rock sudiste, lourd et gras, dans la lignée tracée par les plus grands de la Nouvelle Orléans. On regrettera quelques passages un peu trop prévisibles mais l'ensemble est cohérent et boueux comme on aime. |
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