DISCONNECTED
White colossus [ 2018 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 51.20
Style : Metal Progressif Moderne
  Infos :
  Contact label : http://apathiarecords.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/disconnectedmetal/ https://disconnectedmetal.bandcamp.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 13 mai 2018 , réalisée par Eniok
   
Disconnected, c'est un nouveau groupe français qui sort son premier album « White Colossus » chez Apathia Records, je ne cesse de le dire mais pour moi c'est un gage de qualité. Disconnected fait dans le metal progressif moderne donc un peu metalcore dans la forme avec quelques rythmiques djent.

Je pense que c'est important que le premier morceau d'un album soit mémorable, ou du moins assez accrocheur pour que dès le début, l'auditeur comprenne qu'il doit rester en éveil lors de l'écoute, qu'il va devoir se focaliser sur la plupart des morceaux car il sait que la musique peut lui parler. C'est complètement se qui s'est passé avec « Living Incomplete » qui ouvre l'album. T'as un petit riff catchy qui me fait dire « t'as bien fait de lancer l'écoute, tu vas pas le regretter ». Bon après c'est soit la douche froide, soit ça confirme que tout l'album sera de cette qualité. Et pourtant, je trouve que la partie chant clair de ce premier morceau, pas tellement convaincante.
Mon avis change complètement lorsque se termine « Blind Faith » et débute « Wound Heart », le chant clair se fait bien plus doux, les légers arrangements électro ainsi que le riffing djent (ou un peu « à la Gojira ») me font me déconnecter. Un morceau vraiment magnifique qui me semble très inspiré de Leprous. En fait, je pense que le chant guttural n'a pas trop sa place, c'est vraiment pas suffisamment violent pour qu'il soit utile et il est un peu trop quelconque pour vraiment servir le propos. On perd presque le fil. Et c'est un coup à ce qu'on se prenne des débiles qui pogotent sur tout et n'importe quoi en concert (« ça crie donc vite je dois embêter tout le monde autour »).

Pour en revenir à la musique, tout les morceaux ne m'ont pas marqué. Je noterai avant tout ceux qui sont plus axés « atmo » où le groupe développe une ambiance à la limite de l'onirisme en moins de 5 minutes, mais qui n'en reste pas moins efficace. Oui, j'aurais presque préféré que les morceaux de cet acabit durent 2-3 minutes de plus pour voir jusqu'où on peut s'élever au travers de leur musique. En plus de « Wounded Heart », il faut donc écouter « Feodora ».
Pour citer un autre morceau intéressant avec une ambiance un peu différente (pour ne pas dire hors sujet) c'est « For All Our Sakes » qui débute avec des sonorités arabes.

En fait, Disconnected nous sort un album plus que correct qui saura faire voyager l'auditeur, mais je trouve qu'il manque de surprise sur certains morceaux, ça manque un peu d'originalité. Un autre point qu'on peut souligner, la musique aurait gagné à être plus lourde, que la prod soit un peu plus masseuse, surtout dans les moments un peu « brutaux » qu'on ait ce contraste aérien/lourd. Mais pour un premier album, ce n'est pas décevant du tout.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE