RED SUN RISING Thread [ 2018 ] |
||||
CD Album Durée : 48.00 Style : Rock Alternatif |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 04 mai 2018 , réalisée par NegativeHate | ||||
Quatrième album pour le groupe de Rock Alternatif Américain RED SUN RISING. A vrai dire, il s’agit du second album du groupe édité par Razor & Tie, les deux premiers étant des autoproductions. Ce groupe que l’on pourrait voir comme un énième groupe basé sur l’image et le commercial au vu de son orientation stylistique est en fait bien loin de tout ça. Dans un style un peu psyché sur les bords (du moins sur cette sortie), les titres ont pu bénéficier d’un travail compositionnel plutôt poussé, en témoignent les longueurs des titres aux riffs qui ne sont pas redondants. Musicalement parlant, je me retrouve dans mes jeunes années, dans une association entre Sum 41, Incubus et R.E.M. qui me convainc bien. Malheureusement, un côté radio-friendly vient parfois se faire entendre sur quelques refrains ou sur des apparitions pianistiques, ces dernières pouvant autant apporter quelque chose au son que le desservir et le rendre insipide. Ce côté si parfait de l’instrumentalisation renforce ce dernier point : malgré une musique entêtante et entraînante, on peut parfois avoir du mal avec l’ambiance générale de l’album qui est tout simplement trop présente. Tous les titres semblent avoir cette même orientation : séparément, les onze compositions sont des tubes en puissance, seulement lorsqu’ils sont rassemblés l’overdose n’est pas loin. Ces atmosphères pourtant travaillées ne se contrebalancent pas, il n’y a rien en face pour permettre une égalisation : c’est donc très bancal. Je voyais « Thread » comme un voyage dans mes souvenirs, il n’aura duré que quelques minutes. Tout est parfait dans cet album, seulement cette perfection constante a tendance à polir l’opus et à le déposséder d’âme. Rajoutons à cela une certaine redondance dans les ambiances et voici que le « retour aux sources » tombe à l’eau. La faute à une direction stylistique pas assez dense ? |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|