DEVILCAKE
i cant believe it's not satan [ 2002 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine
Durée : 36.38
Style : brutal grindcore culinaire
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://devilcake0.tripod.com/index.htm
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TECHNIQUE

PRODUCTION

EMOTION

  Chronique : 2004 , réalisée par AX
   
Formé en 1991 sous le sobriquet de "Evil Bread", ce sympathique groupe Américain se défini lui-même comme un groupe de "brutal grindcore avec des paroles exclusivement basée sur la nourriture"...
Vous voilà donc avertis!
Dès 1992, après avoir décidé de changer leur nom en Devilcake, ils décident donc de mettre leur projet à exécution et d'écumer de nombreuses salles de concert (...et non! pas des restos!) afin de faire
découvrir leur brutal grindcore culinaire... jusqu'en 1993 date de leur séparation!

Mais rendons grâce au Seigneur, ils se reforment en 2000 (Ouf!) sous l'égide du chanteur Mike Gourley, du bassiste Ian C Stewart et du gratteux Michael Bill avec deux nouveaux compères: Darrin Ailes à la batterie et Todd Skaggs au clavier.
Et c'est en 2002 que sort le premier album du groupe "I can't believe it's not Satan" en autoprod'.
Alors kesski y a au "menu" (la blague était facile je sais..) de cet album hein?
Je vous le donne en mille: 10 titres de brutal grindcore culinaire!

En entrée, les premiers morceaux sonnent (à ma grande surprise) très bien avec un rythme enlevé mais somme toute appétissant (ahah! encore un jeu de mot sur la cuisine... sacré Jean Roucas va!) comme Wienermobile, Sacrficial Leg of lamb ou flesh feast.
Ensuite les choses se gâtent un peu quand même car cela devient trop répétitif, toujours le même effet dans la voix de Mike Gourley (un peu le même que pour Al Jourgensen de Ministry dans l'album "The Land Of Rape And Honey" ... c'est pas mal me direz vous... oui! mais j'ai dit "un peu le même"...pas le même!!), le jeu de batterie de Darrin Ailes avec des breaks peu sentis et un peu mous aussi gâche un peu la fluidité de l'écoute...

Quant à la production elle est faiblarde et gâche un énorme potentiel du groupe!
De là à dire que l'album est périmé et que l'on frise l'indigestion (aha!..ok c'est lourd mes jeux de mots... j'arrête), il n'y a qu'un pas.. cependant ce n'est pas le cas... l'album nous réserve des très bonnes surprises avec des morceaux comme Frankenstein's french fries, bloody red steak ou i can't believe it's not Satan.
Pour conclure (enfin) je dirai que malgré la production, cet album révèle un fort potentiel pour ce groupe culinaire qui gagnerait à être (re)connu, c'est pourquoi je trouve qu'il a un goût de "revenez-y" et je lui met 3 étoiles sur 5 dans mon guide Miches Lain (ahahahaaaa! un dernier jeu de mot subtil et raffiné pour la fin...)







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