STORM UPON THE MASSES The ones who came back [ 2018 ] |
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CD Album Durée : 36.52 Style : Brutal Death Metal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 24 avril 2018 , réalisée par Eniok | ||||
Une créature géante cauchemardesque ravageant ce qui semble être une cité médiévale, déchaînant les éléments. Des dragons aliens, des tentacules, du feu et des tsunamis ! Ça c'est un artwork qui défonce ! La dualité des couleurs, des thématiques : créatures aliens très SF affrontant des hommes en armure équipés d'arcs et de flèches. TOUT sur cette pochette défonce. Autant te dire que j'ai dès le début été séduit par le premier album de Storm Upon The Masses. Cet artwork et le nom du groupe n'est pas sans rappeler Aversio Crown et le deathcore technique en général. Le groupe belge n'a en fait pas grand chose en commun avec Aversion Crown. « The Ones Who Came Back » se révèle être avant tout un album de brutal death avec une prod ultra lourde et aux riffs se rapprochant du slam death. Pas de breakdown de malade, ni de riffs syncopés de djent, ici on est accueilli par du blast beat et un chant guttural monotone qui n'en est pas moins imposant. On reste néanmoins dans un esprit très brutal deathcore grâce à ce chant qui, même s'il n'est pas surmixé, détruit tout, tout comme cette entité sur la cover. Pourquoi brutal deathcore ? Parce que les deux groupes que Storm Upon The Masses m'ont évoqués sont Infecting The Swarm (vraiment dans le même esprit slam death) et Signs Of The Swarm, oui, deux groupes en Swarm. C'est le genre de groupe que tu as tendance à confondre tant les noms, les logos et la musique se ressemblent. Oui, Storm Upon The Masses, c'est un peu pareil. Rien ne le différencie de la masse, tout est beau, tout est violent et il a de quoi rivaliser avec les plus grands noms du genre rien qu'avec ce premier opus. Et c'est avant tout grâce à la prod qui est excellente, là où la plupart des groupes de slam se contentent d'une prod moisie, à la caisse claire surmixée où ressort seulement un * bruit de baguettes sur une poubelle * et un pauvre vomit growl overpitché pendant trois quarts d'heure. C'est pas parce que vous parlez de caca que vous devez faire de la merde ! Bref avec Storm Upon The Masses on est bien au dessus de ça. D'ailleurs les principaux riffs de slam sont surtout sur le morceau « Skullfucked » avec son final ultra lourd. On ne reste tout de même pas face à un monolithe inébranlable pendant les 36 minutes que dure l'album ! Vers une demie heure, on a une piste interlude « The Arrival » qui permet de souffler... Ou nous ménager avant de se reprendre une mandale avec la piste éponyme ! Et voilà, on a pris notre fessée, on va faire le point pour conclure cette review. Pour un premier album, Storm Upon The Masses nous offre un disque certes très propre sur la forme (que ça soit l'artwork et la prod tout ça) mais d'une violence brute au niveau de la musique. Alliant brutal death en allant jusqu'au slam par moment, j'aurais peut-être apprécié plus de variations dans le chant, comme quelque chose de plus gras, de plus de gruik. Car finalement, l'album ne se démarque pas tellement des autres groupes du même style. Ça reste un album que je recommande à tous les fans du style car il ne devrait décevoir personne ! |
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