CHRONIQUES ALBUMS

Le cap du premier album est franchi pour PSYCHOÏD !
Après une première démo sortie il y a deux ans, le groupe enchaîne avec « Thrash Impact » leur premier full-length. Et le groupe fait ça bien : afin de ne pas me sentir paumé vu que je ne connaissais pas la formation avant ce jour, les Melunais ont incorporé trois des quatre titres contenus dans leur démo à l’album. Il ne manque plus qu’à me procurer cette fameuse première sortie et j’aurai la discographie complète du groupe…

Plus sérieusement, pour parler du contenu de la galette, c’est du Thrash old-school pour les fans de Metallica, Slayer, Megadeth… Quelque chose de plutôt classique mais qui va très vite. La production très moderne renforce d’ailleurs ce côté ultra-rapide même si on a l’impression que le tempo nous fait rater pléthore de détails importants pour la compréhension de la musique. La batterie, qui sonne très artificielle, est vraiment beaucoup trop haute dans le mix si bien que l’on entend presque qu’elle. Si l’on excepte cette batterie vraiment trop puissante, l’instrumentation parait plutôt réussie dans l’ensemble, reprenant les codes du genre en question. La voix semble aussi un peu faiblarde par moment comme si le chanteur essayait juste de crier plus ou moins en rythme quelques paroles sans inflexions de voix. Cette voix est d’ailleurs assez monotone…
Si on prend tout d’un coup, c’est assez difficile de vraiment se faire une idée sur une seule écoute. Le son est compact, parfois brouillon et pas tellement bien égalisé. Cependant, qu’est-ce que l’on prend son pied lorsque l’on retire ces défauts ! Il faut juste beaucoup de patience pour arriver à séparer ces points faibles des points forts.

Malgré ce nouvel album sous entendant qu’une certaine maturité se soit développée, le groupe reste encore un peu trop faiblard à mon goût. Pour faire un bond en avant, il faudrait déjà régler ce problème de post-production car niveau compo il n’y a rien à dire, ça tient amplement la route. L’écoute est juste partiellement gâchée par ce mixage bancal ce qui est dommage au vu des compositions présentées…