FISTER No Spirit Within [ 2018 ] |
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CD Album Durée : 48.39 Style : Doom/Sludge |
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Chronique : 16 avril 2018 , réalisée par NegativeHate | ||||
C’est après une introduction plutôt disproportionnée par rapport aux autres morceaux de l’album que débute ce « No Spirit Within », quatrième album des Américains de FISTER. Depuis 2009 qui est l’année de création de ce groupe de Doom/Sludge, le trio n’a pas chômé : niveau discographie, on est à dix-huit sorties en comprenant compilations, demos, Eps, albums etc. Revenons à l’introduction. Disproportionnée oui, cette intro ne dépasse pas les deux minutes en comparaison aux autres titres qui atteignent les neuf minutes en moyenne (douze pour le plus long). Ce cadeau de bienvenue aurait mérité un développement un peu plus long à mon goût, sachant que c’est tout de même par ce titre que l’on commence l’écoute. Passé ce point, il faut parler du contenu de l’album. Et là, on se retrouve sur du moyen. Le son Doom/Sludge de FISTER ressemble à énormément d’autres et rien ou presque ne le fait se différencier des autres. Seule la saturation de la piste de la voix apporte une petite touche « d’exotisme », et encore ce ne sont pas les premiers à utiliser ce procédé. L’album est pourtant plutôt bon, on retrouve pas mal de petits passages sympathiques (ou plutôt bien glauque en l’occurrence) comme ce riff down-tempo de « Cazador » rappelant des groupes comme Black Tongue dans un style un peu moins gras tout de même. Mais après ce riff lourd, une rythmique punchy apparaît. Cela aurait pu marcher si ces deux atmosphères bien distinctes avaient été séparées par une transition bien préparée, bien amenée. Seulement, la coupure trop nette fait office de frontière trop abrupte pour être franchie… mais qui est tout de même franchie. Et « No Spirit Within » colle dans l’ensemble à cette image : un album qui n’est tout simplement pas assez travaillé. On y a juste posé les fondations, l’embellissement derrière n’est pas forcément au rendez-vous. Franchement, c’est dommage, car dans l’ensemble le son est vraiment intéressant à décortiquer et à analyser, mais les différents plans ne se rejoignent pas forcément tous aux meilleurs moments et/ou de la meilleure des façons. Les plans sonores sont tous merveilleux à écouter seuls, lorsque l’on en vient à assembler tout ceci ce n’est plus la même chose. En plus de ça, les ambiances sont monstrueuses vraiment (il suffit juste de jeter une oreille à « Heat Death » pour s’en rendre compte), mais j’ai comme un blocage lorsque l’on en arrive aux enchaînements. Sachant qu’en plus de ça « Star Swallower », la conclusion de l’album, est réussie en tout point et notamment au niveau des transitions, il y a de quoi avoir les boules. De mon côté comme de celui de FISTER… |
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