HARDCORE ANAL HYDROGEN
Hypercut [ 2018 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 42.44
Style : Grind Expérimental Eclectique
  Infos :
  Contact label : http://www.apathiarecords.com/
  Contact groupe : http://www.hardcoreanalhydrogen.com/ https://hardcoreanalhydrogen.bandcamp.com/album/hypercut
  Interview :
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 avril 2018 , réalisée par NegativeHate
   
Bon dieu !
Qu’est-ce donc que cet ovni musical ? Encore inconnu aux bataillons il y a quelques secondes, HARDCORE ANAL HYDROGEN (que l’on abrégera ici en HAH) s’est acquis une place bien confortable dans ma mémoire.

Pourtant pas fan de tout ce qui est musique non structurée ou non mesurée, je me suis laissé prendre au jeu des Monégasques qui paraissaient former au départ un groupe de Grind parodique comme il en existe tant. On ne peut pas nier qu’il n’y pas de fun ici, mais le combo réussit à vraiment en faire quelque chose et on peut même se surprendre quelques fois à se retrouver dans des ambiances travaillées. Une de ces ambiances est celle clôturant le premier titre : on se retrouve avec une sorte de breakdown combinée à des petits éléments électro qui apportent véritablement quelque chose ici.
Bon évidemment, il y a aussi beaucoup de fun : des canards qui cancanent en rythmes afin de faire un beat, du blues, du free-jazz, du rock psyché, un chant jamais vu ailleurs… Mais là où l’on pourrait voir du n’importe quoi, j’y vois une véritable recherche et surtout un éclectisme sans faille aucune ! Car oui, pour ingurgiter toutes ces influences et les recracher dans une version expérimentale il faut sans aucun doute une bonne dose de connaissances artistiques. Cela n’aurait pas eu le même effet, bien-sûr, sans une réelle envie et sans un travail aussi minutieux. Car encore une fois, le chaos est présent dans ces compositions totalement décousues, mais c’est un chaos structuré, un chaos qui fait avancer promptement le discours si bien que l’on ne sait jamais ce qu’il peut nous arriver après cette rythmique, ce break…
Et bon dieu, je me remet pas de ce mélange des genres, entre ce break typé mathcore sur « Charme Oriental » qui, d’après le nom du titre, a été orientalisé ; ces passages black voir post-black sur « Murdoc » ; et, j’en reviens encore une fois à lui, ce break sur « Jean-Pierre », le tout premier titre…

Une sacrée découverte que ce groupe !
« Hydrogen » est le premier opus que j’écoute des Monégasques, je ne peux donc pas le comparer à leur discographie entière, mais ce que je peux dire c’est que je suis bien surpris de ce que le groupe a réussi à faire avec des matières aussi diverses et variées. Comme dit plus haut, je ne suis pas vraiment dans la musique expérimentale, le seul album de ce genre que j’ai chroniqué était celui du groupe Syk que j’ai détesté, pourtant HAH me donne envie d’y retourner, de remettre « Hydrogen » et de repartir encore un coup. Peut-être seulement un coup, à cause de la masse d’informations très (trop ?) importante à ingurgiter.
Et pourquoi pas réécouter Syk et leur « Atoma » pendant que j’y suis ?







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