TYFON'S DOOM Emperor's Path [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 46.24 Style : Heavy metal |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 28 mars 2018 , réalisée par NegativeHate | ||||
Premier album pour ce one-man band Finlandais après deux sorties préparatrices que sont la démo de 2015 et l’EP « Yeth Sound ». Un one-man band est l’occasion de présenter sa propre conception de la musique, mais c’est aussi un exercice assez complexe car tous les instruments doivent être connus pour pouvoir bien les exploiter au maximum. On retrouve surtout des one-man band dans tout ce qui est Black Metal, genre moins exigeant sur la qualité d’enregistrement, mais Tommi Varsala fait le pari de tourner son projet vers le Heavy Metal à tendance épique. C’est avec « Emperor’s Path » et grâce au coup de main de Gates Of Hell Records qu’il concrétise le tout, reste à savoir si l’album tient la route ou si, comme la pochette, il est fait avec Paint… La pochette, bien qu’incompréhensible à cause des trop importantes informations, a un petit charme qui ne me laisse pas indifférent. J’aime ce qui est kitsch, un peu fait à l’arrache. Au contraire, la cover n’est en aucun cas représentative de ce qu’il se trouve sur le CD ! Moi qui m’attendais à quelque chose de kitsch musicalement parlant pour coller au visuel, on est à des milliers de kilomètres de cela ! Il y a énormément de boulot dans cet album, rien que les différentes pistes superposées nous montrent toute l’étendue du travail. Mais encore plus, toute l’harmonie est vraiment précise, aucun élément instrumental ne montre de faiblesse. Le seul petit accroc provient du chant qui peut par moment être trop juste, voir trop forcé, mais hormis ceci, il n’y a rien à redire. L’univers de TYFON’S DOOM est vraiment complet, on retrouve vraiment l’essence du Heavy Metal à la Manowar agrémentée en plus d’une virtuosité technique qui est contenue bien sûr dans les soli, les licks, mais surtout dans cette capacité à composer des strates rythmiques épaisses. Grâce à cela, tout l’univers sonore est comblé, il n’y a aucun trou entre aigus et mediums, ainsi qu’entre mediums et basses, on obtient vraiment un bloc compact. Merci Cederick Forsberg ! Tommi Varsala a gagné un nouveau fan. « Emperor’s Path » semble vraiment être le travail d’une année bien remplie et surtout bien fertile. Je vais d’ailleurs aller jeter un œil à sa discographie pour rattraper le retard, je vous le conseille aussi ! |
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