CHRONIQUES ALBUMS

Avec un troisième album, "Paradox", voilà donc une formation qui discrètement se positionne comme une référence dans le paysage metal hexagonal mais aussi sur la scène metal progressif.

Comme de coutume, depuis la sortie de son premier opus en 2010, les compositions sont travaillées, recherchées venant rencontrer des éléments autre que le rock à l'état pur et dur. Aussi, au fur et à mesure de l'exploration auditive, on accroche avec les ambiances afro-cubaines d'introduction, les soli jazz fusion, les basses groovy, les rythmiques consistantes et intenses.
Chaque parcelle de musique est un élément majeur dans la construction des morceaux. Les murs de riffs imposants et saturés viennent accueillir les chuchotements des violoning, des nappes de claviers, les vocaux clairs et placés. L'ensemble se veut compact, concis, un paradoxe dans ce domaine progressif qui met souvent en exergue des aspects quantitatifs au détriment des qualitatifs.
Les breaks, les arrangements, les diverses atmosphères conduisent vers la mise disposition de dix titres attirants, émouvants dans leur approche.
On ressent une certaine maîtrise, application d'envie d'aller à l'essentiel sans ajouter d'artifices inutiles et futiles.

"Paradox" se veut différent d'un titre à l'autre non dans le fond, mais dans la forme de chaque morceau. Il embarque son auditeur dans l'univers de Stolen Memories avec élégance, avec séduction.
La formation s'impose comme une référence en la matière, ce troisième opus ne demande qu'à les propulser sur le devant des scènes en support de groupes cultes en la matière.