NICKELBACK Feed the machine [ 2017 ] |
||||
CD Album Durée : 43.00 Style : Hard rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 04 février 2018 , réalisée par Maulny77 | ||||
En septembre 2001, les canadiens ont chahuté les charts avec leur troisième album "Silver Side Up". Ce hold-up a permis au groupe de se faire connaitre et surtout de rencontrer rapidement la gloire. Depuis le groupe édite des albums moins exposés, parcourt le monde dans des salles de grandes capacités, continue à pratiquer un hard rock attirant malgré une escapade plus commerciale connue avec son précédent opus "No Fixed Address". Neuvième ouvrage, "Feed The Machine" fait perdurer un cycle consistant à éditer un opus tous les trois ans. Celui-ci permet au groupe de revenir vers des sonorités plus punchy, vers un retour aux sources. Avec des compositions moins engagées qu'il y a seize ans, le quatuor renoue avec un hard rock du début du siècle. Celui qui a lui a permis de mettre le feu aux poudres. L'entame d'album est directe et agitée, "Feed The Machine" puis "Coin For The Ferryman", sortant des riffs intenses et saturés, lorgnant vers des sonorités metal rugueuses. On prend plaisir à l'écoute de ces deux premiers méfaits. Mais le soufflet retombe vite par cette ballade nommée "Song Of Fire" prenant le relais. Après une telle amorce, il est dommage que ce titre arrive si vite dans la liste. Fort heureusement, "Must Be Nice" reprend l'esprit du début d'album par une rythmique groovy. Une nouvelle fois, l'écoute passe vers une composition plus dispensable. Cette instabilité perdure jusqu'à la fin de l'album. On passe par des instants toniques, des titres captivants puis par des morceaux plus mous, moins excitants. La production est excellente, elle permet de mettre en valeur chaque élément constituant les onze compositions. Malgré ces allers et retours, on retient essentiellement les moments positifs de "Feed The Machine", ces derniers prennent l'ascendant sur le reste des compositions. Le groupe est moins vindicatif qu'a son apogée, la hargne s'est estompée avec les années, mais l'écoute de cet ouvrage transpire l'envie de concevoir de la musique, de la bonne musique. Certes cet album fera parler de nouveau sur l'utilité et l'intégrité de Nickelback, mais retenons uniquement que cet opus est agréable et entraînant, qu'il contient de nombreux riffs incisifs. Place à la musique et laissons les réfractaires faire le reste. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|