CRESCENT
The order of amenti [ 2018 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 43
Style : Stoner / Doom Antique
  Infos :
  Contact label : http://www.listenable.net/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/crescentband https://crescenteg.bandcamp.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 04 février 2018 , réalisée par Eniok
   
Le 9 février sortira le deuxième full-lenght de Crescent, un groupe égyptien. J'avoue ne pas trop connaître ce groupe qui se perd un peu dans la masse des groupes de black/death aux sonorités orientales comme Melechesh, Odious, Nekhen ou encore Nile. Pour 2018, Crescent a signé chez un gros label, Listenable Records, alors qu'ils étaient totalement indé jusqu'à présent.

Tout d'abord, on est accueilli par un artwork bien sympa, représentant Anubis tenant une balance qui représente le jugement des morts, je ne sais plus comment ça s'appelle mais en gros le cœur du défunt est placé d'un côté et de l'autre il y a une plume et pour aller au paradis, il faut que le cœur soit plus léger que la plume. Ce qui est représenté ici. Et derrière, on a une ouverture lumineuse, est-ce qu'Anubis nous invite à entrer ? Cet artwork à l'air assez sombre mais la source lumineuse nous fait apercevoir un peu d'espoir. Mais c'est avec le titre que l'on comprend car Amenti est le pays des morts, là où l'on va rejoindre Osiris.
Et grâce à ça, on va comprendre le concept de l'album. Car si on lit le nom des pistes, chacune évoque un Dieu de la mythologie égyptienne. A partir de la 7ème track, on arrive à « Twelfth Gate » qui fait référence aux 12 portes du Livre des Portes. Alors là j'ai dû me renseigner un peu car mes souvenirs de la mythologie Égyptienne sont un peu flous. C'est en fait l'esprit qui doit passer ces portes qui font référence à une déesse et le défunt doit, en gros, reconnaître toutes les déesses sans se planter sinon... ben... le lac de feu quoi... Non sérieux on dirait un simulateur de drague du style HuniePop (je sais c'est un jeu de puzzle mais même faut se souvenir de toutes les particularités des prétendantes). Ok on s'égare, Crescent sont vraiment sérieux dans leur démarche. Ah faut pas oublier le dernier morceau, « In The Name Of Osiris », là notre esprit a rejoins Osiris dans son royaume des morts.

Bon, parlons de la musique un peu. Déjà, j'ai vu marqué partout que c'était du death/black autant dire que j'imaginais un Melechesh-like, suintant la violence et tout et tou...NON ! NON non ! Y a rien de death là dedans et encore moins de black metal ! Je connais pas le précédent mais Crescent nous fait juste du « doom / stoner égyptien ». Déjà dès la première seconde de chant, c'est très clair et réverbéré. Je me suis dit « boh ça va venir après le growl violent ». Mais non. Puis après tu as le tempo très lourd avec un riffing lancinant et... j'avoue que pendant un moment j'ai attendu un petit blast beat des familles, un p'tit tremollo... puis finalement je fus un peu déçu. Rien de mauvais ici mais finalement... rien de fou. Je veux dire, on modifie les titres et l'imagerie, on cache l'origine du groupe et on dirait pas que c'est Moyen Oriental. Ça manque un peu d'ambiance folklorique.
Mais je précise que malgré une petite déception à ce niveau, Crescent nous a pondu un très bon album ! Déjà ce chant qui est vraiment puissant, typé heavy/doom old school me plait beaucoup. Le concept aussi est quand même intéressant, ça m'a fait me replonger dans cette mythologie. Et pour finir, le meilleur morceau reste le final avec « In The Name Of Osiris », bien plus rapide, presque comme si le groupe se réveillait un peu tardivement. Ça et la piste bonus qui est dans la continuité de la précédente, c'est un peu inattendu mais très appréciable.

Donc ne vous attendez pas à un album violent comme c'est présenté un peu partout, prenez le comme un album de doom à l'ancienne ça vous parlera plus. En tout cas, Crescent ne déçoit pas !







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE