WATAIN Trident wolf eclipse [ 2018 ] |
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CD Album Durée : 34.46 Style : Black-metal |
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Infos :Box série limitée | ||||
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Chronique : 09 janvier 2018 , réalisée par Black.Roger | ||||
A l’occasion de leur 20ème anniversaire, les Suédois d’Uppsala, WATAIN nous offrent un sixième album intitulé « trident wolf eclipse » qui ressemble à un boulet rougi tiré à bout portant dans nos conduits auditifs. Vous ne l’aviez pas vu venir ce redoutable méfait guerrier et malsain, nous non plus ! Erik Danielsson chef de guerre nous présente donc le black Suédois dans toute sa splendeur avec un WATAIN déchaîné à nouveau, occulte et ultime qui ne m’avait pas impressionné autant depuis 2003 avec la sortie de « casus luciferi ». Et puis bien sûr je me remémore à cette occasion le concert donné à Lyon en 2004 en compagnie de feu-Dissection, la fameuse tournée intitulée « rebirth of Dissection ». Watain est un peu le fils spirituel de Jon Nödtveidt, enfin je le vois comme ça. Sauf que Watain, outre Dissection, a subi les influences de Bathory et de Marduk entre autres, mais en gardant son identité propre. Mais trêve de bavardages concernant les « icônes » du black-metal Nordique, revenons-en a l’objet de cette chronique, ce fameux « trident wolf eclipse » paru le 5 Janvier dernier par l’entremise de Century Media. Après un déroutant enregistrement « the wild hunt » d’il y a 5 ans où Watain a « expérimenté » sans convaincre ses fans ultimes, notamment avec une étonnante « ballade » en voix claire, les Suédois remontent au créneau d’un black-metal pur et dur, sans concession, un black infernal entre char d’assaut à la Marduk et breaks mid-tempo frissonnants à la Dissection. En 35 minutes, Watain vous colle contre les murs à l’aide notamment d’une batterie démoniaque et des arrières plans dissonants qui vous glacent le sang. Alors inutile de résister voici du Watain puissant faisant éjecter les cadavres du cimetière d’à côté. Erik Danielsson vomit sa haine, vomit du sang frelaté, ce sang que certains d’entre nous auparavant ont pu recevoir au visage durant les prestations live de ce groupe de black sans concession dorénavant. Comment résister à ces titres qui s’enchaînent sans nous laisser le temps de respirer. Toute la magie noire et glauque du black se retrouvent dans ce condensé de fureur et d’agressivité servi par des musiciens qui ne sont pas nés de la dernière pluie, un sans- faute dans ce domaine à part dans le metal extrême, un must cette fois-ci ! Conclusion, un coup de cœur, que dis-je un arrêt cardiaque, à l’écoute de cet opus nouveau qui nous montre un groupe en pleine possession de ses moyens et qui ne semble pas vouloir ralentir la cadence même après deux décennies passée dans l’enfer du black-metal, respect ! |
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