NE OBLIVISCARIS
Urn [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 45.56
Style : Metal prog
  Infos :
  Contact label : http://www.season-of-mist.com/home
  Contact groupe : https://www.facebook.com/NeObliviscarisBand https://neobliviscarissom.bandcamp.com/album/urn
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 janvier 2018 , réalisée par Fred.Photography
   
N’importe quel metalhead averti entendant la nouvelle de la sortie imminente d’un album de Ne Obliviscaris ne pourra que trépigner en attendant de pouvoir tenir l’objet entre ses petites mains tremblantes d'envie et de pouvoir apprécier les prouesses du groupe Australien. Groupe qui en finalement peu de temps, seulement 2 albums à son actif, s'ai fait une place dans le milieu très concurrentiel de notre scène bien aimée, mais cela ne s’est pas fait par hasard et quand une formation est talentueuse, comme c’est le cas pour Ne Obliviscaris, le passage de la petite scène de quartier aux plus grands festivals internationaux se fait plus aisément.

Ne O fait partie de ces petits alchimistes du metal qui arrive à grand renfort de mélange improbable, à produire une musique qui devrait surprendre le plus blasé des metalleux. Le genre de mélange qui, sur le papier, vous ferait juste pousser un « gnnhein ! » d’incrédulité en pensant que le tout ne peut que ressembler à rien, alors que pourtant ça passe super bien et qu’on en redemande une petite dose immédiatement. Ici, on trouve dans leur shaker du black/death à la Behemoth, du prog à la Anathema et quelques autres ingrédients surprenants comme du violoncelle. Le groupe pourrait très facilement être considéré comme les Opeth Australiens tant la complexité et la précision de leur musique se rapproche des premiers albums de la légende suédoise.

Déjà 3 ans que le groupe n’avait pas fait de nouvelles sorties et si la réputation a été entachée par les problèmes judiciaires et l’éviction du bassiste Brendan Brown, cela n’aura pas empêché ce groupe de faire de très belles dates avec entre autre, un passage remarqué au Motocultor en 2015. Et que vaut-il cet « Urn » ? Et bien le seul reproche que l’on pourra faire ne sera pas au niveau de la composition et de la production, le tout étant de très haute volée, dans la droite ligne de Citadel, avec une ouverture d’anthologie « Libera I – Saturnines Spheres », écrasant de puissance et chargé de passages épiques. Un grand titre de Ne Obliviscaris et ça fait plaisir de les entendre en si bonne forme. Globalement, un album exigeant et qui vous demandera plusieurs écoutes afin de pouvoir en apprécier toutes les subtilités, mais, et c’est là où on pourra trouver à rechigner, qui manque un peu de surprise, là où les précédents albums nous avaient bluffé par leur originalité et leur fraîcheur. Avec Urn, on a juste un bon album de plus de Ne Oblisvicaris et c‘est déjà beaucoup me direz vous ! Et je ne dis pas le contraire et c’est bien pour ça que je dis que c’est son seul petit défaut. On pourrait aussi rajouter le dernier morceau « urn » légèrement moins accrocheur que les autres et où on a du mal à trouver des passages intéressants.

Mais tout ça est vraiment du pinaillage comparé à toutes les qualités de Urn et de tout ce que proposent les Australiens en général. Il devient tellement difficile de trouver des groupes innovants qu’un album bon, mais un poil moins bien que le précédent qui était un pur chef d’oeuvre, fera parfaitement l’affaire, surtout vu le travail qui est à nouveau fourni sur ce « Urn » et on ne pourra que saluer leur talent, à moins d’être aigri et d’avoir de la matière fécale entre les oreilles.

1. Libera (Part I) – Saturnine Spheres
2. Libera (Part II) – Ascent of Burning Moths
3. Intra Venus
4. Eyrie
5. Urn (Part I) – And Within the Void we Are Breathless
6. Urn (Part II) – As Embers Dance in Our Eyes







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