BUY JUPITER
Crossworlds [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD-EP
Durée : 31.14
Style : Deathcore/prog
  Infos :
  Contact label : http://
  Contact groupe : https://www.facebook.com/buyjupiter/ https://buy-jupiter.bandcamp.com/
  pavillon 666
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 25 décembre 2017 , réalisée par furia
   
BUY JUPITER
Formé en 2012 à Lyon, BUY JUPITER revient un an après son premier EP « DEPARTURE », nous offrir son second chapitre « CROSSWORLDS ». Ces enregistrements inspirés par la nouvelle d’Isaac Asimov sortie en 1958, nous parlent d’extraterrestres voulant louer Jupiter aux terriens contre une alimentation permanente de la terre. Peut-être une façon pour la formation de dénoncer un système de consommation au jour d’aujourd’hui aux dérives très prononcées.

Leur premier EP parlait des Joviens (peuple de Jupiter) qui se voyaient être exilés de force de leur planète, ce second opus nous racontera avec l’imagination débordante du groupe le périple de ce peuple pour trouver abri et réconfort.

Musicalement que nous propose « BUY JUPITER », dans un premier temps ? Ils nous mettent une bonne mandale avec « DRIFT », qui se verra poser l’ambiance de cette EP. Un démarrage relativement calme comme le départ des vaisseaux avant de pousser les réacteurs à fond les ballons. Largement plongés dans le style deathcore les Lyonnais font preuves d’un talent d’écriture, ou ils arrivent à mélanger des riffs lourds comme le deathcore sait si bien le proposer, et des rythmiques plus que saccadées qui nous feront basculer du côté le plus djent de cette formation.

« UPRISING », tout simplement LE morceau de l’album qui va me marquer, cette composition est vraiment magique dans tous les sens du terme, elle tabasse, elle te fait pogoter même si tu es seul, est surtout dans le sens de l’écriture le morceau est très habilement bien conduit en passant par des stades de la violence la plus extrême, que par cette partie de tapping qui t’achève avant même que tu n'arrives à te relever, pour finir sur un solo de guitare des plus enivrant.

« BUY JUPITER » pense à nos cervicales et nous laisse un peu respirer avec le troisième titre « MONOLITH », une composition cent pour cent instrumentale. Tout en légèreté, de sublimes harmonies font de ce titre une espèce d’échappatoire où le peuple Jovien pense à son avenir, quand une révélation leur apparaît en deuxième partie de morceau où les guitares saturées apportent cette détermination au morceau.

« NEW ERA » nous emmène vers la fin de ce second opus, avec une batterie plus que présente. Une rythmique démentielle grâce à laquelle on se rendra compte du talent des musiciens qui naviguent entre rage et légèreté des sonorités, le tout accompagné par un chanteur de grande qualité.

Après avoir aperçu une nouvelle ère, l’album se termine sur « COLLIDE ». Une cadence infernale dès le début du morceau, où l'on sent un tournant au niveau de l’histoire des habitants de Jupiter. Ce dernier titre porte bien son nom, on rentre vraiment en collision, c’est un choc brutal qui à été déversé dès la première seconde de l’album jusqu’à la dernière.

« BUY JUPITER » signe ce second opus d’une main de maître avec des riffs gras et lourds à souhait, des envolées harmoniques de grande classe. J’ai été surpris pas la qualité d’enregistrement pour une autoproduction, on peut dire que la galette ne souffre d’aucun défaut, chaque instrument est bien différencié le peut que l’on prête une oreille attentive. J’adhère complètement à leurs idées de créer un album en plusieurs parties, car à chaque nouvel opus ils nous remettent une tarte d’envergure mondiale. J’ai cette impatience à écouter le dernier volet de la saga et de savoir comment vont s’en tirer les Joviens.

Les titres à retenir ? Je dirais toutes les compositions sont terribles il n’y a rien à jeter, tout est cohérent aussi bien dans la composition musicale, dans le chant, et dans l’histoire relatée.
Le seul point négatif, s’il en est réellement un c’est le manque d’un bootleg pour pouvoir s’immerger complètement et prendre part au voyage. Mais on leur en tient pas rigueur sachant que c’est une autoprod, les fonds n’étaient pas forcement au rendez-vous pour fournir ce supplément.







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