ROSENKREUZ
Infinite [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD-EP
Durée : 21.38
Style : Industrial Metal
  Infos :
  Contact label : http://
  Contact groupe : https://www.facebook.com/rosenkreuzofficiel https://soundcloud.com/rosenkreuzofficiel
  pavillon 666
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 décembre 2017 , réalisée par Chart
   
C'est un tout jeune groupe formé en 2015 du côté de Lyon et dont je n'avais jamais entendu parler qui nous arrive ici, ROSENKREUZ. Ce groupe a de solides arguments et c'est ce que nous allons voir.

Derrière la production, qui se doit d'être excellente, c'est un certain Thibault BERNARD qui se cache. Celui-ci est connu pour ses productions locales qui n'ont finalement plus rien de local à l'heure actuelle tant son travail commence à être reconnu dans différents milieux musicaux. Pour un groupe tel que celui-ci c'est plutôt une aubaine car le résultat est tout à fait à la hauteur pour un premier EP et on s'en réjouit.

Mais il n'y a pas que cet aspect là qui a de quoi nous réjouir. La composition est forcément primordiale. Et celle-ci n'est pas en reste. Bien entendu les références sont nombreuses et cela va de soi. On pourrait citer DEPECHE MODE, COMBICHRIST, MARILYN MANSON et bien d'autres. Mais le groupe a aussi sa propre personnalité, bien heureusement. Celle-ci est très vite mise en avant dès les premières notes de « MDMA ». Le groupe se fait martial avec un duo grosse caisse/basse sur lequel le chant n'a plus qu'à faire son travail. C'est prenant et puissant, il n'y a qu'à se laisser porter. On continue sur cette bonne lignée avec « Night creatures » sur lequel les guitares viennent prendre un petit peu plus d'ampleur. Mais si vous voulez vraiment des guitares il faut attendre « Metal Machine ». Ici c'est RAMMSTEIN qui pourrait être cité avec ses rythmiques martiales saccadées. Le groupe met en avant ses aspects les plus sombres avec un certain plaisir. Un certain plaisir qui se poursuit sur « Die » et ses claviers electro. C'est sans doute le morceau qui contient le plus de puissance sur cet enregistrement, une belle pièce. On conclue enfin avec « Infinite » qui revient à des thèmes plus classiques, peut-être plus pop mais qui ne manquent nullement de feeling.

ROSENKREUZ nous livre un premier EP prometteur. Entre la production et la composition, le groupe a compris l'efficacité que pouvait avoir un bon enregistrement. Je ne devrais pas tarder à les voir se produire dans le coin et je l'espère sur une scène intéressante, à la hauteur de leur travail.







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