W.E.B. Tartarus [ 2017 ] |
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CD album + DVD Durée : 52.39 Style : Black symphonique |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 17 décembre 2017 , réalisée par Mordiggian | ||||
Bon, bon, bon. Encore une sortie de chez Apathia. C'est donc avec un sourire jusqu'aux oreilles que je glisse le CD dans la chaîne, sûr à 100% que je serai convaincu. Et force est de constater que pour leur troisième album, les grecs de W.E.B. (Where Everything Begun) on fait fort, non seulement dans le fond mais également dans la forme. En effet l'objet est livré dans un double digipack comprenant à la fois l'album et un DVD proposant deux précédents concerts du groupe, avec un son et une vidéo tout à fait corrects. L'artwork, de plus, est très travaillé tant sur la cover que sur l'intérieur qui est magnifique. Concernant le fond, les grecs œuvrent dans un black metal symphonique proche de SEPTIC FLESH (et pour cause, Christos Antoniou, guitariste dudit groupe, se charge de certaines parties au clavier) et flirtent avec le gothique, le tout offrant un album hétéroclite, où les chants éraillés côtoient les chants clairs féminins, où les blast-beats s'arrêtent d'un coup pour laisser place à des passages beaucoup plus aériens. Le morceau éponyme, « Tartarus », propose une entrée en matière grandiloquente, avant de faire place à un passage très black metal auquel s'ajouteront des chœurs féminins en milieu de morceau. Le vocaliste rappellera celui de DIMMU BORGIR, dans une version peut-être un peu plus écorchée. On remarque que le mixage a mis les claviers très en avant, rajoutant à l'esprit massif et épique du morceau. De même, la spatialisation du son fait qu'on entend tantôt les guitares à gauche, tantôt à droite. Le morceau suivant, « Ave Solaris » sonne comme une litanie, et monte en puissance au fur et à mesure que des cuivres sont incorporés dans le morceau. De même le chanteur monte en puissance pour exploser à la fin du morceau. « Dragona » viendra casser la violence des précédents morceaux pour offrir une perle mélodique avec un chant plus éraillé et une guitare à vous faire frémir. « I, The Bornless » sera ensuite bien plus rapide. Les morceaux s’enchaînent, variés, agrémentés de ci de là par des cordes ou des cuivres qui donnent un aspect massif à la musique des grecs. La fin de l'album nommée « Thanatos » est scindée en trois parties. « Thanatos II » est un condensé de tout ce que l'on peut apprécier chez le groupe. Des passages violents, du chant clair féminin, de grandes montées en puissance pour terminer sur un solo de guitare de toute beauté. La partie III traînera peut-être un peu en longueur mais qu'importe, le reste de l'album vous aura déjà conquis. Même si l'on n'est pas sensible au black à claviers, il faut se laisser tenter car cet album plus qu'un énième album de black symphonique : la variété des compositions, des chants, des tempos fait que l'on se fait happer par l'album et qu'il ne nous lâche pas durant cinquante minutes. Parfois peut-être pompeux ou hautain, trop grandiloquent ou traînant en longueur, il est indéniable que cet album recèle de nombreuses qualités : production aux petits oignons, chants et compositions variées, technicité irréprochable. Le DVD fera finalement office de bonus, bien qu'il n'ait pas à rougir : les prestations scéniques des grecs ont l'air exceptionnelles. |
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