GRACEFUL No One Hears Us [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 52.43 Style : Rock Electro |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
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EMOTION |
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Chronique : 16 décembre 2017 , réalisée par NegativeHate | ||||
Il est vrai que Pavillon est un webzine plutôt orienté Metal, ce qui peut expliquer le peu de groupes Rock souhaitant se faire chroniquer chez nous. Certains tentent tout de même l’aventure, bravant leurs peurs de l’inconnu. Enfin, on est tout de même très accueillant, faut le dire ! Plus sérieusement, voici GRACEFUL, un groupe de Rock aux multiples facettes allant de l’électro à l’atmosphérique, toujours en flirtant avec un côté Metal disséminé dans leurs titres. Les Nantais nous ont sollicité afin de jeter une oreille sur leur premier album, « No One Hears Us », en nous promettant un cocktail détonnant de Rock bien énervé aux influences bien diverses… Tout ce qu’ils nous ont promis se retrouve dans l’album. Le quatuor évolue donc dans une musique aux relents atmosphériques électroniques, dans un autre style que le Post-Rock à la Mogwai donc, qui ne me prends pas tellement aux tripes. La formation rend tout de même une copie très léchée avec des compositions qui transpirent la complexité rythmique (entre rythmes syncopés, changements de métrique, ou rythmes jazzy). Malheureusement, je n’arrive pas à retrouver réellement quelque chose de chaleureux dans ces orchestrations électroniques, comme si la chaleur développée par les instruments « physiques » se faisait éclipser par la froideur des éléments numériques. Il y a tout de même quelques riffs ou sections de morceaux qui valent le détour et qui arrivent à me faire avoir des frissons, comme le refrain de « Sweet Revolt », mais cela reste tout de même trop anecdotique. C’est vraiment dommage que je n’arrive pas à rentrer plus que ça dans l’écoute car je vois bien qu’il y a tout de réuni pour faire un bon album : une production au top, des compositions qui sont pensées pour être des tubes, de l’éclectisme… Mais malgré tout ceci, je n’arrive pas à vraiment apprécier le travail du groupe. Tout ce qu’il reste dans mon esprit, c’est cette froideur quasi constante et que je n’arrive pas à transformer en douce chaleur mélodique. Peut-être est-ce aussi la longueur de l’album qui joue sur mes nerfs ? Je ne saurai dire… Malgré des efforts entrepris afin de comprendre, de déconstruire la musique des quatre Nantais, rien ne change ma vision. Cette facette électronique qui semble tout de même maîtrisée ne me convint pas et me glace plus qu’elle ne me réchauffe. Je sens la volonté de GRACEFUL de proposer une musique complète et réfléchie, je ne suis tout bonnement pas assez réceptif apparemment. Je vous demande donc à vous, lecteurs et lectrices, d’aller vous faire votre avis sur ce que renferme en son sein « No One Hears Us ». Le chroniqueur, malgré son statut de chroniqueur, n’a pas la science infuse. |
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