JARED JAMES NICHOLS Black Magic [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 29.29 Style : Blues rock |
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Chronique : 11 décembre 2017 , réalisée par Chart | ||||
Vous aimez le blues et le rock des années 70 ? Vous aimez aussi les GIBSON et leur son incomparable ? Vous êtes donc sur la chronique qu'il faut lire parce qu'il y a de fortes chances que ce jeune guitariste de 28 ans ne vous laisse pas indifférent. Je l'avais d'ailleurs vu en concert en première partie de ZAKK WYLDE l'année dernière et croyez moi, la soirée avait été pour le moins mémorable. Il faut aimer le rock n' roll et je crois que je m'adresse aux bonnes personnes. JARED JAMES NICHOLS nous propose donc un nouvel album « Black Magic » relativement court, d'un peu moins d'une trentaine de minutes mais d'une intensité rare. On rentre par le très efficace « Last Chance » et on ressort avec « What Love » qui à l'opposé est pour le moins un hymne au blues. Mais l'intérêt de ce disque varié à souhait est la multitude de bons gros riffs qui s'y trouvent. Le niveau technique est forcément excellent. Il faut rappeler que malgré son jeune age ce guitariste a déjà ouvert pour les plus grands , ZZ TOP, LYNYRD SKYNYRD, Glenn HUGHES et j'en passe et pas des moindres. Jetez donc une oreille attentive aux soli de « The Gun », vous verrez, il n'y a pas que le riff principal qui vous amènera des preuves de l'intensité du jeu. Le tout est forcément entraînant à l'image de « Don't Be Scared » et ses riffs hachés. Comme bien souvent, c'est ce qu'il y a de plus efficace pour provoquer ce petit hochement de tête inconscient que tous les metalleux ont à l'écoute de bons riffs, tout comme la poignée de main « poisson mort » mais ça c'est autre chose. Le groove bien sûr est l'élément important de ce style et il est pour le moins très présent sur un morceau tel que « Honey Forgive Me ». Pour le côté ballade vous pourrez compter sur « Home ». Un mot sur la basse tout de même car sans le bassiste et le batteur bien sûr, ce genre de groupe perd tout de même pas mal de puissance. L'un comme l'autre ces deux musiciens apportent une puissance à l'ensemble qui n'est pas des moindres. La basse est réellement présente, ronde et puissante comme il se doit. Le niveau est forcément élevé pour tenir le tout mais sans se faire trop démonstratif, bref, un très bon dosage. Il en va de même pour cette batterie et cette façon de taper héritée directement de John BONHAM. On savoure des titres tels que « Got To Have You » ou « End Of Time » et « Run » lorsque les instruments viennent se compléter avec justesse et talent. On compte aussi sur l'excellent « Keep Your Name On Mama » qui a le don de vous hérisser les poils sur son introduction. Ce titre n'aurait pas fait tache dans la discographie de LED ZEPPELIN. Le lien de parenté est fort et cela fait du bien car un retour aux sources du rock est toujours bénéfique de temps à autre. On conclue donc sur les très bluesy « What Love » qui clôt ce disque comme il se doit. Le petit génie de la guitare qu'est JARED JAMES NICHOLS apporte sa touche au plus vieux mouvement musical indémodable et sûrement le plus riche de notre histoire musicale récente. A écouter et à voir en concert ! |
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