TOMMY STEWART'S DYERWULF
Tommy Stewart's Dyerwulf [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 41.14
Style : Doom
  Infos :
  Contact label : http://somanrecords.bigcartel.com/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/tommystewartsdyerwulf/ http://somanrecords.bandcamp.com/album/tommy-stewarts-dyerwulf/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 24 novembre 2017 , réalisée par NegativeHate
   
Avant même d’avoir écouté le projet, quelques réticences se mirent en travers de mon chemin.
Un projet Doom solo devenant un duo, n’utilisant qu’une basse et une batterie, sortant son premier album depuis le changement de line-up… Autant dire que le doute planait au-dessus de moi. Je m’interrogeais en effet sur la capacité des musiciens à se comprendre sachant qu’entre le premier opus en solo et le second en duo il n’y eut que deux ans. Mes doutes se sont dissipés lors de recherches menées plus en profondeur…
Tout d’abord il faut savoir que Monsieur Tommy Stewart est un vieux de la vieille. Il fut actif de 1983 à 2013 dans le groupe de Thrash/Speed Hallows Eve, est manager pour la formation d’Atlanta Homicidal et joue en parallèle avec Bludy Gyres et Khaotika en live. Bref, il s’y connait.
Le second membre, Eric Vogt, joua en fait pour TSD en tant que membre live avant d’être intégré au line-up « réel ».
Les deux se connaissent donc déjà depuis un bail, un poids en moins. Mais qu’en est-il de la musique et de cet album reprenant le nom de la formation ?

La peur concernant l’association entre basse et batterie était belle et bien fondée.
Ce n’est pas la première fois qu’un groupe se laisse tenter par le fait d’avoir une basse effectuant la rythmique et les ornementations, cela peut d’ailleurs très bien coller au Doom qui est tout de même réputé pour sa lourdeur. Un problème peut cependant se poser quant à la redondance : on n’a pas accès à la même diversité avec seulement une basse au lieu de deux guitares et une basse.
Et c’est exactement ce qu’il va se passer.
Faisant un choix artistique en donnant au son une allure crade, Tommy Stewart et son alter-ego batteur ne nous permettent pas de discerner tout ce qu’il se passe dans nos oreilles. Le brouillard sonore ambiant couvre ainsi le chant clair du pauvre bassiste nous laissant parfois avec des dissonances peu ragoutantes. Un chant saturé bien déclamé aurait beaucoup mieux collé avec cette ambiance que l’on pourrait parfois assimiler au Drone tant on ne comprend pas grand-chose avec cette saturation présente tout du long de l’album.

La volonté de restreindre la formation est une chose que l’on peut saluer. En effet, ce choix est plutôt bien amené dans l’ensemble, les structures semblent cohérentes, on peut même des fois s’extasier devant un riff que l’on arrive à distinguer et qui sonne psychédélique. Car oui, il y a de bonnes choses dans l’album (« Porpoise Song » par exemple, qui n’est en fait qu’une cover de The Monkees), mais l’incompréhension que l’on ressent à l’écoute rebute à la longue. On a plus l’impression d’avoir affaire à une jam bien perchée enregistrée avec un portable dans un local perdu qu’à de réelles compositions écrites et non improvisées. Le fond est original, sympa et donne envie mais malheureusement pas la forme qui rebute…







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