CHRONIQUES ALBUMS

DSM

Formation de l’Est de la France entre Saint-Dizier en Haute-Marne et Bar-le-Duc en Meuse, « DSM » nous fait profiter de son premier album. Si vous nous suivez régulièrement, une chronique d’un de leur récent concert a été publié sur Pavillon666, donc oui la bande de jeunes commence à être connue et tant mieux.

Ils jouent dans quelle catégorie ? Personne ne saurait vraiment le dire, et entre nous est-ce vraiment important de toujours coller une étiquette sur un groupe ? Justement les quatre compères ne voulaient pas s’embarrasser et être collés à un genre bien spécifique. Mais pour les plus pointilleux d’entre vous, on va dire qu’ils pratiquent un post-death. J’ai donc entre les mains le CD promotionnel du groupe qui sera dans les bacs sous le label M&O Music, le vingt-quatre novembre de cette année, mais qui a vu le jour en 2016. Galette composée de dix titres « DSM » nous tiendra la main à travers leur vision du metal, comme dit plus haut ils ne font partie d’aucun style, mais ils les aiment tous, on sent la culture metal à plein nez, ils sont rusés, car s’ils ont besoin d’un riff de death ou de black metal qui irait avec leur composition ils le prennent, et ainsi de suite. Ils ratissent large très large, et tout ça pour le bien de notre cerveau.

Au niveau des textes, on les accompagnera à travers leur univers, entre filmographies pour « DIRTY HARRY », les concerts sur « POWER SLAM » les soirées entre potes avec « BBQ » ou encore l’esprit manga qui sera représenté sur « KAIOSHIN » et « GUNDAM ».

Au sein de la formation on retrouvera derrière la batterie Renaud qui, avec sa belle barbe foudroie ses toms et sa grosse caisse à coups de doubles pédales pour des rythmiques rapides et affolantes. Au niveau de la basse Jonathan s'y colle pour soutenir la batterie à la perfection et en soutien de Pierre-Emmanuel à la guitare qui nous fait profiter de tout son talent, entre riffs aussi bien acérés que précis en mélangeant des harmoniques artificiels, des breaks calés à la milliseconde du métronome que l’on pourra apprécier sur « GUNDAM », derrière le micro on retrouve Max, la chose assez surprenante de ce chanteur/screamer c’est cette délicatesse qu’il a à te mettre une grande tarte quand il se met en transe telle un saiyen pour écouler ses textes, un chant bien soutenu qui colle avec la musique proposée.

Le quatuor nous offre donc trente-cinq minutes de metal extrême, une durée à mon goût pas assez longue, mais au moins on ne tombe pas dans l’ennui, le CD passe à une vitesse folle où on retiendra une cohérence des plus respectables au sein des compos dont la durée moyenne frôle les trois minutes sauf pour la dernière qui approche les huit minutes et qui sonne vraiment black metal, peut être un tournant musical ? À suivre….

Niveau production rien à dire pour un CD auto-produit le travail est plus que correct chapeau bas les gars.

Très récemment signé sur le label M&O Music qui une nouvelle fois n’est pas coutume a réussi à repérer une pépite du metal extrême.

Les chansons à écouter attentivement : je dirait toutes.

Tracks List:

1. 2029
2. GRAAL
3. DIRTY HARRY
4. PWRSLM
5. JOKER
6. BBQ
7. KAIOSHIN
8. GUNDAM
9. FRAG
10. LOU