HANDS OF OLRAC / THE WANDERING Split [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 40.55 Style : Doom |
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Interview : | ||||
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Chronique : 22 novembre 2017 , réalisée par NegativeHate | ||||
J’ai toujours aimé les splits pour ce que peuvent proposer certaines formations. Il n’est pas rare de tomber sur des collaborations entre artistes qui permettent, plus qu’un featuring, de ressentir ce que l’association de deux personnalités musicales différentes peuvent donner, combinées. De nos jours, ce procédé de collaboration existe toujours mais dans une moindre mesure. Les splits d’aujourd’hui peuvent servir à séparer les coups d’édition en deux, de faire découvrir des groupes à son public, ou simplement à gagner en notoriété en partageant la couverture avec un gros nom (encore faut-il que ce gros nom accepte néanmoins…). Quand il y a certaines similitudes entre les groupes, alors il se peut que cela marche. HANDS OF ORLAC sont des Italiens relocalisés en Suède, THE WANDERING MIDGET des Finlandais. Cette orientation géographique ne peut rien vouloir dire autant qu’elle peut avoir un sens. Si HoO s’inspire de la scène Italienne de musique dite « horror », ils revendiquent aussi un héritage lié à Black Sabbath et Mercyful Fate, donc quelque chose de pesant mais qui bouge tout de même un minimum. De son côté, TWM reste dans le Doom traditionnel atmosphérique. Malheureusement, ce lien ne veut rien dire. Du tout. Car cette atmosphère tant prêchée ne se retrouve que peu sur la première partie, opérée par les néo-Suédois de HANDS OF ORLAC. Si l’on retrouve des éléments faisant penser aux contrées enneigées du nord avec par exemple une flûte qui est d’un bel effet, le tout est plus orienté rock malgré ce que la formation nous avait promis. Bon, c’est un rock assez sombre, mais peu atmosphérique, plutôt axé 70’s. La seconde piste nommée « Per Aspera » est un interlude risible à la vue des circonstances. Un synthé noyé sous de la réverb’ récite une mélodie pendant une minute et s’en va, laissant le troisième titre se lancer. Après ce dernier, un autre interlude dans le même genre refait son apparition, voici « Ad Astra ». Deux titres inutiles, à mon goût, vu qu’ils n’apportent rien dans la création d’un univers. Bien sûr quelques riffs retiennent tout de même notre attention. Une poignée seulement car le reste manque cruellement de relief, voir d’émotions… La seconde partie est celle de THE WANDERING MIDGET et ne contient qu’un seul titre de 18 minutes. Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça change ! Là, il y a une ambiance qui se précise et évolue au fur et à mesure que le morceau avance. Même si la production peut laisser à désirer, on ne peut être que content d’entendre ce pourquoi nous sommes là, ce pourquoi l’on nous avait attiré ici : du Doom. Peu importe qu’il soit atmosphérique, traditionnel ou à relents de Death, TWM connaît son sujet. L’instrumentation et la voix se coordonnent parfaitement, tout est planifié et tout sonne comme il faut. Bien sûr, on ressent tout de même un petit quelque chose des 70’s, mais il est bien amené et bien opéré et c’est là que les formations divergent. L’une semble avoir potassé son sujet, l’autre non… Ces dix-huit minutes ne sont pas longues, on ne s’ennuie pas malgré le rythme lent et on sent vraiment qu’il y a du travail d’écriture musicale derrière. Si seulement tous les titres avaient eu le même traitement… Au final, on se retrouve avec un Split très bancal par manque de ressemblances stylistiques et compositrices. Si la première moitié est plate, la seconde offre une séance de rattrapage à l’auditeur qui ne pourra qu’aimer le titre de TWM. HoO n’est pas mauvais, mais malheureusement hors sujet… |
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