PERIHELION
Orveny [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 38.11
Style : Metal/Rock Atmosphérique
  Infos :
  Contact label : https://apathiarecords.com/fr
  Contact groupe : https://www.facebook.com/perihelionofficial/ https://perihelion-official.bandcamp.com/album/rv-ny
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 novembre 2017 , réalisée par Mordiggian
   
Les nouvelles sorties chez Apathia, c'est un peu comme si Noël pouvait arriver plusieurs fois dans l'année : on sera jamais déçu. La preuve une fois encore avec la sortie de « Orveny » du groupe hongrois PERIHELION qui vient montrer que dans son pays aussi, on sait faire de la bonne musique. En effet cet album sera entièrement chanté en hongrois. Accrochez vous !

L'artwork sonne comme une invitation au voyage, avec cette main tendue qui ne cherche qu'à nous emmener. Mais vers quelle destination ? Pas certain que prendre cette main ne soit judicieux, si l'on se rend compte assez tôt qu' « Orveny » signifie « Maelstrom » en hongrois.

C'est en effet dans un tourbillon que nous emmène l'album dans son premier morceau, « Kihalt Egi Folyosok », avant de se diriger vers une musique beaucoup plus aérienne et planante dans la suite du morceau mais aussi dans le morceau suivant, « Bolyongo », bien plus calme, et faisant résonner toute la poésie de la langue hongroise.
Vient le morceau « Fenyt ! », démonstration technique de la part du vocaliste qui propose un large éventail de tonalités. Les instruments derrière la mettent en valeur grâce à une composition soignée, de nombreuses variations dans les riffs tout en gardant toujours cette ambiance aérienne et calme.
Le titre éponyme, quant à lui, expose les influences du groupe telles qu'AGALLOCH ou SOLSTAFIR. Ce morceau est un véritable voyage rempli d'émotions durant six minutes.
Le titre suivant, « Rokomon » s'ouvre sur une intro très post-rock avec une batterie rythmée à la JEAN JEAN et propose de nombreux rebondissements avant de se terminer dans l'accalmie la plus complète, embrayant sur « Ebredo Taj » plus violent et plus technique, tout en gardant l'aspect aérien cher au groupe. « Bardo » clôture l'album et reste dans la veine de ses prédécesseurs.
Je fais le choix ici de traiter des morceaux les uns après les autres, cependant l'album s'écoute complètement comme un ensemble, et les trente neuf minutes qui le composent s'écoulent bien vite.

Bref, un album aérien et finalement très accessible, avec en plus des musiciens et un chanteur de talent, Apathia nous gâte une fois de plus en dénichant comme à l'accoutumée un groupe à identité forte et à la musique particulièrement reconnaissable et enivrante.

Amateurs de musique atmosphérique, de SOLSTAFIR, d'AGALLOCH, d'ALCEST même, procurez vous cet album et laissez votre esprit voyager durant cette quarantaine de minutes.







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