CHRONIQUES ALBUMS

STRAY TRAIN
Ce jeune groupe qui nous arrive tout droit de Slovénie formé en 2015, et sans grande prétention qui a pour but de jouer et de se faire plaisir dans des concerts locaux et de se rôder en reprenant les standards du blues et du rock. En 2016, ils rentrent en studio au “Amsterdam recording company” ou ils donneront naissance a leur tout premier album intitulé “Just 'Cause You Got the Monkey off Your Back Doesn't Mean the Circus Has Left Town”.

Le quintet a renouvelé l’expérience en 2017 pour sortir un nouvel album qui aura pour titre « BLUES FROM HELL » qui sera composé de douze titres. La formation composée de Jure et Boban pour les deux guitares, Luka qui est derrière le micro, Niko pour la basse et Viktor à la batterie, propose des compositions sans grande originalité, après plusieurs écoutes attentives de leur musique, je ne vois pas grand-chose d’intéressant, malheureusement. Dans les trois-quarts des titres, on retrouve des riffs légendaires tels que AC/DC sur « ELECTRIFIED », « Whole Lotta Love » sur « Heading For The Sun » ou encore « Kashmir » pour « Emona » des mythiques Led Zepplin. Les sonorités sont bonnes, on retrouve les sons des plus grand groupes de hard rock, teintés de quelques sonorités très blues.

Niveau packaging, on est en présence d’un produit très bien fini avec une pochette montrant le diable avec des belles moustaches version Salvador Dali, qui va bien avec le titre de l’album. En format digipack avec à l’intérieur un petit livret où on retrouvera les paroles.

Que retenir de cette galette qui avoisine les cinquante minutes, pour ma part pas grand-chose, car on ressent tellement les influences que le groupe n’arrive pas à valoriser leur musique. Un effort de création sans reprendre à tout bout de champ des riffs d’autres formations ne fera qu’embellir la capacité des talentueux musiciens de ce quintet.

Un CD qui pourra ravir les fans de Led Zepplin, AC/DC ou encore Black Sabbath.