THE MISTAKEN SONS OF ALABAMA On Strange Fields [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 50.27 Style : Southern Metal/Stoner |
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Chronique : 26 octobre 2017 , réalisée par NegativeHate | ||||
De nos jours, beaucoup de groupes vont chercher de nouvelles influences un peu partout dans le monde, s’inscrivant dans une pensée d’éthnomusicologie. Ils essaient donc de dénicher un son caractéristique, un rythme spécifique, ou même un instrument d’une culture bien particulière. Des fois, c’est même leur propre culture qu’ils mettent en avant. En vrac, citons par exemple Eluveitie, Myrath, Tengger Cavalry ou Red Mourning. Ces derniers sont justement en accord avec la chronique d’aujourd’hui, car oui nous allons parler de Stoner/Metal Sudiste avec THE MISTAKEN SONS OF ALABAMA. Ces genres découlant pour la plupart du Blues ou Hillbill sont plutôt bien représentés en France en ce moment, nous pouvons d’ailleurs rajouter aux deux groupes précédemment cités Charlie’s Frontier Fun Town qui ont sorti un album un peu plus tôt dans l’année. Bref, que vaut ce second rejeton nommé « On Strange Fields » ? Etant un amateur du genre, je ne peux qu’aimer ! Même si le groupe ne fait que jouer sur les clichés US comme la majorité des groupes évoluant dans le genre, l’album est un bon petit vent frais grâce à ces vilains stéréotypes qu’ils revisitent à leur sauce. Car les on-dit que THE MISTAKEN SONS OF ALABAMA utilisent ne sont pas ceux qui viennent à l’esprit directement. Ainsi, pas de bottleneck, pas de banjo ou autres, juste des choses simples : des rythmiques à la guitare classique typiquement blues, des rythmes syncopés, des effets phasers aux guitares, une gorge éventrée de la langue aux poumons… Bref quelque chose qui sonne authentique et pas juste une envie soudaine de faire joujou. Si l’on devait résumer l’album en un seul titre, je choisirais sans hésiter « Pure Alabama Black Snake ». Alors non, ce n’est pas la musique la plus représentative du contenu de l’album, mais il y a une réelle âme là-dedans. Il est vrai que j’ai un peu menti, il y a ici du bottleneck, mais je ne trouve pas que ce soit le bottleneck que l’on entend partout et n’importe comment. Il est dosé, ajouté avec parcimonie et ça rend le tout vraiment plus puissant. La seule chose que l’on pourrait reprocher à ce « Stange Fields » c’est sa monotonie rythmique qui prend racine dans les graves. Le son en lui-même est lourd avec souvent des phrases aux rythmes pachydermiques qui finissent la plupart du temps par un « accord » de cordes à vides. S’installe donc une petite redondance même si ce n’est pas tellement dérangeant, l’album n’étant pas très long il y a une sorte de compensation. Le résultat est tout de même là : « Strange Fields » est authentique, frais et planant. |
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