FIREBACK The Theory of Happiness [ 2017 ] |
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CD Album Durée : 32.49 Style : Metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 27 septembre 2017 , réalisée par Chart | ||||
C'est en 2009 dans le nord de la France que se forme FIREBACK. Il leur aura fallu près de 8 ans pour sortir un premier album. Mais comme bien souvent, la stabilisation d'un line up prend du temps et ralentit le processus d'écriture. Le groupe nous avait toutefois proposé un premier EP en 2012, « Wake Up » mais depuis, beaucoup de choses ont changé en son sein. L'avantage c'est aussi que l'on voit des groupes travailler avec acharnement et arriver avec des compositions et des albums de qualité. Normal après tout car il aura fallu de l'acharnement pour faire survivre sa musique pour arriver enfin à la faire vivre sur disque. Niveau production, FIREBACK a compris que pour bien marquer les esprits il faut envoyer du gros son. Il ne manque de rien sur ce disque. C'est gros, c'est puissant et ça envoie vraiment du lourd. C'est le minimum quand on a attendu aussi longtemps avant de sortir son disque. Le groupe l'a bien compris et nous le fait savoir sans aucun complexe. Après une rapide introduction, « Seven Deadly Sins », on rentre dans le vif du sujet avec « Desolation ». FIREBACK s'inspire de tout ce qu'il y a d'extrême dans le metal. Si on a l'impression durant quelques secondes que le groupe va s'embarquer dans le death, cela ne dure pas. Il y a certes cette touche mais aussi une bonne influence hardcore et metalcore. On va même jusqu'à flirter avec le black metal. Vous vous doutez donc qu'il y a là une énergie particulièrement dévastatrice contenue dans ces riffs. « Mad In A Mad's World » enfonce le clou avec détermination. Le metalcore prend le dessus sur ce titre mais en y ajoutant des ingrédients qui le font passer à un niveau supérieur. « Time Out » pousse encore plus loin la sauce avec encore plus de parties black metal. Mais cela n'empêche pas le groupe d'incorporer un solo aux forts accents bluesy en fin de titre. Le mélange est plutôt inattendu mais bienvenu. Vous n'avez qu'à vous pencher sur « In Tolerance We Trust » pour vous convaincre de l'efficacité des mélange de style. On a même quelque chose de punk français dans les textes. FIREBACK a de toute manière raison de mélanger ses influences. Si la musique n'avait pas évolué en mélangeant les sons, on en serait encore à taper sur des bambous. Et puis nous arrivons à une nouvelle génération qui a grandi en écoutant des choses pour le moins très différentes, y compris dans le metal. Normal donc que cela se retrouve dans la musique que celle-ci produit à présent. Des titres tels que « Oh Shitty life », « Like Me » ou « Fuck The Politic » sont autant de preuves de l'évolution musicale de ces dernières années. Le old school et la new school font des petits et nous les retrouvons dans des morceaux tels que « Hey Why Not... » ou « W(hell)come To My Life ». Mais ce ne sont pas des enfants nés de nulles part. On reconnaît des gènes venus de différents horizons et ceux-ci sont pour le moins costauds. FIREBACK nous présente un album pour le moins complet que deux générations pourront apprécier. Les plus vieux iront faire un pogo tandis que les plus jeunes iront mosher. Mais ce qu'il y a de certain c'est que ce disque renferme suffisamment de choses intéressantes et pertinentes pour mettre tout le monde d'accord sur ce groupe. Il y a là une énergie qui ne demande qu'à exploser sur une belle scène. |
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