CHRONIQUES ALBUMS

Line-Up :

Vocals : Bendler
Lead guitars : Zorn
Guitars : Scucca
Drums : Angst

Zornheym, formé, par Tomas Nilsson est passé d’une vague idée de groupe (après un premier EP) à quelque chose de bien plus concret avec ce premier album. Le temps nous dira si l’aventure sera pérenne ou non. Nos musiciens ont déjà de la bouteille même si ce n’est pas toujours un argument pertinent et donc nous sommes en droit d'attendre quelque chose de bien ficelé.

Pour commencer, il faut considérer que nous avons réellement que six titres ici, les autres « Subjugation Of The Cellist », « Prologue To A Hypnosis » et « And The Darkness Came Swiftly » étant, des prologues. Bref des interludes ayant pour but dans, cet album concept, de vous plonger dans l’univers d’un hôpital psychiatrique bien glauque. Musicalement, les compositions sont très tournées vers un mélange de black symphonique, avec des passages "musique classique" plutôt bien orchestrées. Même si le chant reste majoritairement saturé vous trouverez néanmoins de longues parties également en voix claire pour appuyer le côté mélodique. Les riffs de guitare alternent entre le black et le death. Les orchestrations sont très bien faites et les solis de haute volée. Alors certes les puristes et les fans du genre vous diront que c’est un album assez commun car beaucoup de formations du genre ont exploité le filon sous toutes ses coutures.

Néanmoins cet opus reste honnête et de grande qualité même si sur la durée plus de break et de variations dans les tempos pour apporter du relief auraient été les bienvenus. Bref il manque un peu de folie peut-être pour un album qui nous parle justement du sujet...

Tracklist :

01. The Opposed
02. Subjugation Of The Cellist
03. A Silent God
04. Prologue To A Hypnosis
05. Trifecta Of Horrors
06. And The Darkness Came Swiftly
07. Whom The Nights Brings
08. Decessit Vita Patris
09. Hestia