CHRONIQUES ALBUMS

Nous allons parler aujourd’hui de rock n’roll, de death enfin quoi, de grind pourquoi pas, de crust-punk aussi, pour un mélange explosif que certains appellent du « bruit ». Mais ce « bruit », beaucoup de métalleux soi-disant dérangés, de rockers invétérés, de punk à chiens, aiment surtout quand il vous prend aux tripes. Alors, dégustez avec moi le dernier plat gore-grind des vétérans frenchies du style (si style il y a), plat offert par SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION. Ce plat sale et propice aux vomissements en tous genres se nomme tout simplement « raping angels in hell », tout un programme !

En 12 titres sur près de 45 minutes d’enregistrements, SCD (pour les intimes) réussit le tour de force de nous interpeller encore une fois après plus de 20 années d’existence, plusieurs EPs et donc un 5ème « méfait » qui va vous retourner l’estomac sans problème.
Durer dans cette démarche particulière n’est pas donné à tout le monde, mais les gars de SCD ont su évoluer au fil du temps sans pour autant trahir l’esprit grind qui leur avait été insufflé au départ de l’aventure par notamment Napalm Death, Carcass et autre Entombed.
Sur cette nouvelle galette aux dérives mortelles et putrides nos parisiens préférés ont en quelque sorte rallongé la sauce en nous offrant des titres plus longs (tout est relatif) et plus travaillés et variés, mais toujours dans une démarche extrême de chez extrême que ce soit dans les envois musicaux et dans l’imagerie nauséabonde, gore, véhiculées depuis vingt années.
De « sabbaths night » à « raping angels in hell » en passant par « maggots feed on carrion » et « the torture chamber », SDC vous en met plein la « g ….e » dans un climat organique et orgiaque intense, climat qui est un peu la marque de fabrique du groupe tout simplement. Alors on aime ou on aime pas, c’est selon, mais en ce qui me concerne, j’adore ce dernier opus qui vous retourne la cervelle, et le reste…
A noter la présence derrière les fûts pour cet enregistrement, de Kevin Foley (ex-Benighted, ex-Abbath) et saluons le travail de Thibaud Bernard (production, enregistrement et mixage de l’objet en question).

Conclusion : elle coule de source, procurez-vous ce brûlot paru le 15 Septembre dernier qui instaurera une certaine ambiance lors de vos soirées écervelées et « renforcera » vos liens amicaux avec vos voisins…. Et puis obligatoirement vous vous rendrez aux concerts du groupe pour une adhésion optimale au nouveaux titres en live.