PARADISE LOST Medusa [ 2017 ] |
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CD Album Durée : Doom Death Style : Doom Death |
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Chronique : 20 septembre 2017 , réalisée par Chart | ||||
Les métalleux les plus anciens ont sans aucun doute entendu parler de ce groupe passé par plusieurs styles au cour de sa carrière. On le connaît comme pionnier du doom death à ses débuts dans la fin des années 80 et les débuts 90. Puis c'est le tournant avec l'excellent « Dranconian Times » en 1995. Cet album marque un virage important pour le groupe. Le suite est faite de hauts et de bas. Comme pas mal de formations ayant connu un gros succès dans ses débuts, le public se montre toujours assez critique. Comme si la direction artistique appartenait à l'auditoire, celui-ci se permet de demander de manière indirecte au groupe ce qu'il doit jouer. Cela vaut néanmoins pour pas mal de formations. Le pire c'est que parfois ça marche et on sent alors que les choses sont franchement forcées. En tout cas, pour ce quinzième album les anglais sont partis dans une direction diamétralement opposée à « Draconian Times » en revenant aux sources. Si vous vous attendiez à retrouver un album de Gothic Metal, il n'en est rien avec ce « Medusa ». C'est le doom qui est de rigueur cette fois. Cela débute par « Fearless Sky » et ses 8 minutes 30. Les choses sont claires. Le tempo est lent et de fait la lourdeur est l'élément clé de ce titre. C'est gras et puissant comme pour n'importe quel groupe de doom qui se respecte. Pas de posture commerciale ici. On débute directement par ce qu'il y a de plus intimiste chez ce type de groupe. Mais au moins les choses sont claires. Mais elles sont aussi très bien agencées. Le doom est un style qui se doit d'être bien maîtrisé. Forcément lorsque ce sont les pionniers qui s'y collent cela donne un résultat probant. Et c'est bien avec « Gods of Ancients » que l'on enfonce le clou toujours dans la même direction. Les arrangements sont de fait très bien bien travaillés, ce qui enrichit grandement l'univers musical de ce titre. On continue sur cette belle lignée avec « From The Gallows » qui se permet toutefois une certaine montée dans les tempos. La lourdeur laisse la place à un peu plus de plus de puissance et d'énergie. « The Longest Winter » commence tout doucement à marquer la différence. La mélodie se fait plus légère tandis que la rythmique elle reste écrasante. Le chant clair apporte lui aussi sur ce morceau un peu plus de légèreté. On ne délaisse néanmoins les chants death que pour mieux les replacer à des moments stratégiques. On continue ce voyage de l'ombre vers la lumière avec « Medusa » et « No Passage For The Dead » avec toutefois une rechute vers l'obscurité assez rapide. « Blood And Chaos » vient cependant apporter une certaine dynamique qui nous aurait presque manqué. Ce titre est certes très lourd et ne manque pas d'être sombre mais sa dynamique est suffisamment intéressante pour donner une certaine pêche à l'ensemble. « Until The Grave » vient enfin apporter la conclusion à ce disque avec une touche forcément doom. PARADISE LOST assume son rôle de leader de la scène doom avec cette belle conclusion. PARADISE LOST signe un album que les fans de doom et du groupe de la première heure ne pourront pas négliger. Exit le gothic, c'est bien les deux pieds dans le metal que le combo anglais s'est inscrit avec ce disque. PARADISE LOST renoue avec ses premiers amours pour le meilleur et pour le pire. |
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