TREYHARSH
When The Sun Sets In The East [ 2017 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 54.31
Style : Dark Sludge
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : https://www.facebook.com/treyharshband/ https://soundcloud.com/treyharsh
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 07 septembre 2017 , réalisée par NegativeHate
   
Après une forte accalmie littéraire due à ces vacances d’été, entre festivals et bains de soleil, nous repartons enfin en quête de musique à se mettre sous la dent. Mes esgourdes sont en manque après cette période estivale, donc que demander de plus ?
Mais ce n’est pas parce que l’accroche de cette chronique est dédiée au soleil que nous repartons encore un coup au chaud. Et non, qui dit rentrée, dit idées moroses, dit temps de merde et plus encore… Nous partons donc dans le nord pour TREYHARSH, groupe autoproclamé de Dark Sludge et le dernier rejeton appelé « When The Sun Sets In The East ». Tout ceci annonce la couleur ! C’est donc un projet bien sombre que nous avons là et que je vais prendre plaisir à décortiquer…
Tout d’abord, le fameux côté sombre que le groupe met en avant a des allures de malsanité dérangeante. Je ne m’attendais pas réellement à cette définition de « sombre » à vrai dire. Je m’étais mis en tête qu’il y aurait une dimension de folie, de peur : aurais-je surévalué la bête ?
Surévalué, non : la musique est léchée, bien orchestrée, contrairement à cette ambiance qui semble légèrement en deçà de ce qu’on nous a promis. De manière générale, le son du groupe est lourd, j’insiste là-dessus, et parfaitement mixé. Nous distinguons chaque instrument, chaque note, même si la distorsion et ce « gras » qu’elle amène peuvent faire penser le contraire. Seulement, sur quelques riffs ou passages plus longs, une sensation de froideur électronique se fait ressentir. Je ne parle pas des samples qui se fondent plutôt bien avec le reste des instruments, mais de l’œuvre en général. Je ne saurai dire précisément de quoi me vient ce sentiment… Peut-être n’est-ce pas seulement la musique ? La couverture de l’album m’avait, dès le premier coup d’œil, fait penser aux couvertures de Modern Metal.
Mais revenons à la musique elle-même. Comme dit plus haut, quelque chose de dérangeant se terre dans ces compositions. Cela transparaît notamment grâce au travail d’arpèges et de dissonances que nous retrouvons à chaque titre. Plus largement, nous nous trouvons dans un Sludge de qualité, groovy comme il le faut, glauque comme il le faut, sans réelle distinction peut-être, mais qui fait le boulot car là est le point essentiel de l’album : il est sacrément efficace ! Tout semble millimétré et contrôlé, lorsque tout part en dissonance la résolution de cette dernière est encore plus forte que celle d’avant, et surtout on prend plaisir à écouter cette musique qui ne demande pas d’effort d’habituation.
En fait, c’est aussi ça son tendon d’Achille, son efficacité. Cette efficacité conduit en fin de compte à cette froideur que j’ai ressenti lors de l’écoute. C’est fort techniquement, musicalement, mais à part le plaisir que procure l’écoute, c’est générique.
C’est ça la limite de ce « When The Sun Sets In The East » mais il n’en reste pas moins un album ô combien plaisant, qui effectivement ne révolutionne pas tout, mais qui nous procure un plaisir d’une petite heure.







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